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« Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 29 octobre 2014,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn,
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour… ». Le moins que l’on puisse dire c’est que la délibération du Conseil de ministre du jour, n’a pas répondu à la préoccupation de l’heure.
La veille, le 28 octobre 2014, c’était du jamais vu dans les rues de la capitale. Toutes les marches organisées par l’opposition politique étaient jusque-là qualifiées d’historiques. Mais c’est bien celle du 28 qui méritait le qualificatif. Plus d’un million de personnes dans la rue, selon les organisateurs. Les commerces sont fermés, les services « paralysés », c’est « déjà un succès », avait noté le premier responsable de l’opposition politique, Zéphirin Diabré dans son allocution.
Espérant donc que la manifestation « historique » du 28 ferait reculer le gouvernement, les Burkinabè attendaient « une grande décision » à l’issue du conseil des ministres du 29. Le gouvernement a plutôt choisi de fermer les yeux. Comme si le pays se trouvait dans un contexte normal, le gouvernement s’est réuni a « délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger ».
Pourtant la clameur de la rue était à son paroxysme. C’était le cas sur toute l’étendue du territoire. Dans la soirée du 28 octobre 2014, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement dans un communiqué se contentait de dire que ces manifestations illustraient sans aucun doute la vitalité de notre démocratie, sans oublier de condamner les dérapages constatés à Ouagadougou et appelant à la « responsabilité et à la retenue ».
Le conseil des ministres « creux » publié sur lefaso.net, a inspiré un lecteur qui réagissant en premier a parié que c’était le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré. S’il avait misé, il aurait gagné gros. Puisque c’était effectivement le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré après 27 ans de pouvoir. Pour Luc Adolphe Tiao et son gouvernement également, c’en était la fin.
Le jour du conseil des ministres, et après les partis politiques, ce sont les syndicats qui montaient au créneau pour exiger « une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple ». Mais en filigrane, l’ombre de l’actualité a plané sur le meeting. En filigrane, la mobilisation moins importante que la veille visait aussi à lancer un avertissement à Blaise Compaoré.
Le conseil des ministres du 29, comme un entêtement, restait aphone aux cris du 28. Le lendemain du conseil des ministres, c’était le début d’une fin en 48h.
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn,
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour… ». Le moins que l’on puisse dire c’est que la délibération du Conseil de ministre du jour, n’a pas répondu à la préoccupation de l’heure.
La veille, le 28 octobre 2014, c’était du jamais vu dans les rues de la capitale. Toutes les marches organisées par l’opposition politique étaient jusque-là qualifiées d’historiques. Mais c’est bien celle du 28 qui méritait le qualificatif. Plus d’un million de personnes dans la rue, selon les organisateurs. Les commerces sont fermés, les services « paralysés », c’est « déjà un succès », avait noté le premier responsable de l’opposition politique, Zéphirin Diabré dans son allocution.
Espérant donc que la manifestation « historique » du 28 ferait reculer le gouvernement, les Burkinabè attendaient « une grande décision » à l’issue du conseil des ministres du 29. Le gouvernement a plutôt choisi de fermer les yeux. Comme si le pays se trouvait dans un contexte normal, le gouvernement s’est réuni a « délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger ».
Pourtant la clameur de la rue était à son paroxysme. C’était le cas sur toute l’étendue du territoire. Dans la soirée du 28 octobre 2014, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement dans un communiqué se contentait de dire que ces manifestations illustraient sans aucun doute la vitalité de notre démocratie, sans oublier de condamner les dérapages constatés à Ouagadougou et appelant à la « responsabilité et à la retenue ».
Le conseil des ministres « creux » publié sur lefaso.net, a inspiré un lecteur qui réagissant en premier a parié que c’était le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré. S’il avait misé, il aurait gagné gros. Puisque c’était effectivement le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré après 27 ans de pouvoir. Pour Luc Adolphe Tiao et son gouvernement également, c’en était la fin.
Le jour du conseil des ministres, et après les partis politiques, ce sont les syndicats qui montaient au créneau pour exiger « une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple ». Mais en filigrane, l’ombre de l’actualité a plané sur le meeting. En filigrane, la mobilisation moins importante que la veille visait aussi à lancer un avertissement à Blaise Compaoré.
Le conseil des ministres du 29, comme un entêtement, restait aphone aux cris du 28. Le lendemain du conseil des ministres, c’était le début d’une fin en 48h.
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