Le parquet spécial et les autorités aéroportuaires ont vécu la semaine dernière une affaire bien insolite. A l’origine, des informations faisant état de la «disparition» de Bibo Bourgi, le présumé complice de Karim Wade.
Libération est en mesure de révéler qu'une affaire bien singulière a secoué le parquet spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) la semaine dernière.
Selon des informations, Cheikh Tidiane Mara et ses services ont reçu une information selon laquelle, Bibo Bourgi, présumé complice de Karim Wade, aurait réussi à quitter le territoire national en passant par les mailles des forces de sécurité.
Des sources judiciaires renseignent que l’information a été prise très au sérieux puisque c’est le procureur spécial, lui même, qui est monté au créneau pour joindre les autorités aéroportuaires et leur demander de vérifier si Bibo avait quitté le Sénégal par les airs. Ce qui serait incroyable du moment que Bibo Bourgi, principal complice présumé de Karim Wade dans la traque des biens présumés mal acquis, figure en bonne place sur la liste de surveillance pour ne pas dire qu’il était interdit de sortie du territoire.
D’ailleurs la police de l’air et des frontières a été mobilisée durant un bon moment alors que la Section Recherches de Dakar était elle aussi alertée. D'autant que les informations reçues dont on ne sait encore par quels canaux, faisaient état de la sortie du territoire national de Bibo Bourgi, mais aussi de son co-inculpé Pape Diassé qui a obtenu, tout comme lui, une liberté provisoire pour des raisons médicales.
C’est à la suite de plusieurs vérifications que le parquet spécial s’est rendu compte que l’information était fausse d’autant qu’entre temps, les «services» ont pu avoir la preuve physique que Bibo était encore sur le territoire national. Si les autorités judiciaires ont pris cette information au sérieux, il se dit que c’est parce que Bibo Bourgi disposerait d’un autre passeport que celui qui a été confisqué par la Crei.
Une information démentie par un proche de Bibo Bourgi qui affirme : «C’est totalement erroné. D’ailleurs, tout le monde sait que si Bibo avait voulu se faire la belle, ce serait lorsqu’il a été autorisé à quitter le Sénégal pour aller se soigner. Pour lui, la fuite est un aveu et il restera ici, au Sénégal, pour continuer à se battre.»
Selon des informations, Cheikh Tidiane Mara et ses services ont reçu une information selon laquelle, Bibo Bourgi, présumé complice de Karim Wade, aurait réussi à quitter le territoire national en passant par les mailles des forces de sécurité.
Des sources judiciaires renseignent que l’information a été prise très au sérieux puisque c’est le procureur spécial, lui même, qui est monté au créneau pour joindre les autorités aéroportuaires et leur demander de vérifier si Bibo avait quitté le Sénégal par les airs. Ce qui serait incroyable du moment que Bibo Bourgi, principal complice présumé de Karim Wade dans la traque des biens présumés mal acquis, figure en bonne place sur la liste de surveillance pour ne pas dire qu’il était interdit de sortie du territoire.
D’ailleurs la police de l’air et des frontières a été mobilisée durant un bon moment alors que la Section Recherches de Dakar était elle aussi alertée. D'autant que les informations reçues dont on ne sait encore par quels canaux, faisaient état de la sortie du territoire national de Bibo Bourgi, mais aussi de son co-inculpé Pape Diassé qui a obtenu, tout comme lui, une liberté provisoire pour des raisons médicales.
C’est à la suite de plusieurs vérifications que le parquet spécial s’est rendu compte que l’information était fausse d’autant qu’entre temps, les «services» ont pu avoir la preuve physique que Bibo était encore sur le territoire national. Si les autorités judiciaires ont pris cette information au sérieux, il se dit que c’est parce que Bibo Bourgi disposerait d’un autre passeport que celui qui a été confisqué par la Crei.
Une information démentie par un proche de Bibo Bourgi qui affirme : «C’est totalement erroné. D’ailleurs, tout le monde sait que si Bibo avait voulu se faire la belle, ce serait lorsqu’il a été autorisé à quitter le Sénégal pour aller se soigner. Pour lui, la fuite est un aveu et il restera ici, au Sénégal, pour continuer à se battre.»
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