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mercredi 30 septembre 2015

le Bataillon de Sécurité Présidentielle, dans le viseur de l’opposition

Mohamed Jemil Mansour, président du parti d’opposition mauritanien, Tawassoul
ALAKHBAR (Nouakchott)- En Mauritanie, le Bataillon de Sécurité Présidentielle (BASEP) est dans le viseur de l’opposition, depuis notamment la dissolution du RSP, le Régiment de Sécurité Présidentielle, auteur du putsch du 16 septembre au Burkina Faso.
Dimanche, Mohamed Jemil Mansour, président du parti d’opposition mauritanien, Tawassoul, deuxième force politique du pays a déclaré « légitimes » les revendications de l’opposition à propos du BASEP.
Le FNDU, principal rassemblement de l’opposition mauritanienne, avait demandé la dissolution du BASEP ou sa soumission au commandement de l’armée nationale.
Dans un tiwitt, posté ce dimanche, Mohamed Jemil Mansour a affirmé que « la mission d’une armée n’est pas de protéger des présidents, mais d’assurer la défense nationale ».
Pour le chef du parti Tawassoul, « la création d’une armée parallèle comme le BASEP constitue un danger ( …) l’existence d’une force armée non soumise au commandement des armées nationales menace la démocratie et la stabilité ».
Et selon Mohamed Jemil Mansour "la protection des responsables ou des édifices publics relève du domaine sécuritaire et doit être confiée aux corps compétents".

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