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lundi 28 septembre 2015

Human Rights Watch dénonce un «Etat de terreur» en Gambie

Le rapport de Human Rights Watch intitulé « Etat de terreur : arrestations arbitraires, torture et meurtres » fait le point sur la situation des droits de l'homme en Gambie. L'ONG dénonce la répression de toute contestation depuis la prise de pouvoir par le président Yahya Jammeh, en 1994. Elle dénonce également l'impunité des groupes paramilitaires et des forces de sécurité.
Le rapport est basé sur des entretiens avec plus de 35 victimes et témoins. Human Rights Watch a également interrogé - et c'est une première - de nombreux anciens membres des forces de sécurité et de groupes paramilitaires. Et selon ces derniers, les personnes détenues pour des motifs politiques sont celles qui sont souvent soumises à la torture.
Au cœur du système Yahya Jammeh : l'Agence nationale de renseignement de Gambie, la National Intelligence Agency, un groupe paramilitaire dont les membres sont surnommés les « Jungulers », ainsi qu'une unité de la Force de police de Gambie.
Leurs méthodes : de rudes passages à tabac, des viols, des simulacres d'étouffement avec des sacs en plastique, des électrochocs sur les parties génitales et des déversements sur la peau de sacs en plastique fondus. Certaines victimes ont également décrit des simulacres d'exécution.

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