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lundi 27 juillet 2015

’’Pona Ekolo-Samu na Bwala’’ vulgarise les conclusions du dialogue de Sibiti

- L’association ’’Pona Ekolo-Samu na Bwala’’ se lance dans une campagne de vulgarisation des conclusions du dialogue national sans exclusive, tenu du 13 au 17 juillet 2015 à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou. L’annonce a été faite le 24 juillet 15, à Brazzaville, par le coordinateur général de cette organisation, Elvis Okombi Tsalissan.


Des membres de 'Pona Ekolo"
Des membres de 'Pona Ekolo"
Il a rappelé qu’après cinq jours des discussions sur l'avenir des institutions du pays et la gouvernance électorale, les participants au dialogue national ont trouvé un consensus sur un certains nombre de points.  Par exemple, ils ont opté pour les réformes institutionnelles, tout s’en remettant au Président de la République pour qu’il en tire les conséquences, conformément à ses prérogatives constitutionnelles. 

Les participants au dialogue ont précisé que les réformes à engager devraient porter notamment sur la fixation de l’âge pour être éligible à l’élection présidentielle à 30 ans minimum, et la fixation de la durée du mandat présidentiel à cinq ans renouvelable, a expliqué Elvis Okombi Tsalissan. 

«Il s’agit des réformes importantes pour notre pays. Mais, c’est une partie des Congolais qui étaient à Sibiti, sur les 4 millions d’habitants que compte le Congo. Pour que tous les Congolais puissent être bien informés de tout ce qui s’est passé à Sibiti, ’’Pona Ekolo-Samu na Bwala’’ a décidé de lancer une campagne de vulgarisation de ce dialogue. Nous ne sommes pas en train de mettre la charrue avant les bœufs, puisqu’il revient au Chef de l’Etat de décider. Nous voulons simplement expliquer aux Congolais l’intérêt de ces conclusions, mais surtout leur faire comprendre le climat de confiance qui a régné à Sibiti. Là-bas, il y a avait des représentants de la majorité présidentielle, de l’opposition, de la société civile, des confessions religieuses», a fait savoir M. Okombi Tsalissan. 

Cependant, il a dénoncé la mauvaise attitude des leaders politiques qui, après avoir refusé d’aller prendre part à ce dialogue, se mettent à critiquer les conclusions qui en sont sorties. Effectivement, certains dirigeants ont refusé d’aller à la rencontre de leurs compatriotes afin de leur parler de vive voix, de faire tomber par les vertus du dialogue les barrières psychologiques installées par le débat passionné et passionnant au sujet de la constitution du 20 janvier 2002. Pourtant, c’était pour l’intérêt de la Nation. 

Pour eux, Sibiti est un dialogue de trop. Ils avançaient que la rencontre à Ewo en 2011, et celle de Dolisie en 2012, avaient déjà arrêté des orientations qu’il sied seulement de mettre en application. Elvis Okombi Tsalissan a indiqué que ces acteurs politiques qui exigent la mise en application des conclusions des rencontres d’Ewo et Dolisie n’avaient pas pris part à ces assises. C’est le cas des tenants du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance (FOCAD). 

Pour M. Okombi Tsalissan, ce genre de comportements fait partie des antivaleurs, que son association est en train de combattre. En effet, ’’Pona Ekolo-Samu na Bwala’’ prône la non-violence. Elle a pour mission de barrer la voie au tribalisme comme moyen de la conquête du pouvoirà la violence, à la haine, etc. C’est une association juvénile qui regroupe les partis politiques de la majorité, du centre, de l’opposition ainsi que des associations de la société civile. Ses membres sont animés par un seul idéal : œuvrer pour protéger le Congo contre les phénomènes de violence, d’ingérence extérieure et de manipulation d’opinion. 

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