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mercredi 1 juillet 2015

Le gouvernement reprochait au multimillionnaire des "pratiques inacceptables dans le domaine des affaires, portant préjudice à l'économie du pays".

Le gouvernement gambien a annoncé samedi l'annulation de l'expulsion d'un Libanais, qu'il avait accusé de porter "préjudice à l'économie gambienne", et qui est soupçonné par les États-Unis d'être lié au mouvement chiite Hezbollah.
"La décision d'expulser l'homme d'affaires Hussein Tageddine et ses associés a été annulée. M. Tageddine et ses associés sont donc par la présente autorisés à continuer de vivre et de faire des affaires en Gambie", a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu samedi soir sur la télévision publique. La mesure d'expulsion a été levée après l'engagement de M. Tageddine de mener des activités licites en Gambie, ajoute le texte.
Le multimillionnaire avait été, début juin, "déclaré persona non grata par le président (gambien Yahya) Jammeh". Les autorités lui avaient donné trois jours pour quitter le pays et trente jours pour fermer ses entreprises.
Le gouvernement lui reprochait des "pratiques inacceptables dans le domaine des affaires portant préjudice à l'économie gambienne", sans évoquer les accusations américaines contre M. Tageddine. L'intéressé et sa famille, qui avaient été visés par des sanctions américaines en 2010, ont réfuté ces allégations par le passé.

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