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mardi 14 juillet 2015

le dialogue national s'ouvre sans l'opposition


Le président congolais Denis Sassou-Nguesso
Le dialogue national initié par le président Denis Sassou-Nguesso s'ouvre ce lundi 13 juillet à Sibiti, capitale du département de la Lékoumou au sud-ouest de Brazzaville. Officiellement, il s’agit de débattre de l’avenir des institutions et de l’organisation des élections, notamment de la présidentielle de 2016. L’opposition pose des préalables et boude le lieu choisi pour ces assises qui vont durer cinq jours.
Les discussions qui s’ouvrent ce lundi à Sibiti, cité qui a abrité les festivités de l’indépendance du Congo l’an dernier, sont loin d’être inédites. Il s’agit en fait d’un énième « dialogue » que le Congo-Brazzaville organise régulièrement depuis la Conférence nationale souveraine, qui a ouvert la voie au multipartisme en 1991.
Les débats seront axés sur deux principaux thèmes : l’avenir des institutions et la méthodologie à employer pendant les élections à venir, notamment pour la présidentielle de 2016. Le premier a divisé la classe politique. L’opposition, regroupée au sein du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel, a exigé le retrait de ce thème de l’ordre du jour. Mais jusqu’à ce lundi matin, elle n’a pas obtenu gain de cause et a donc annoncé officiellement ce lundi 13 juillet qu'elle ne partciperait pas au «dialogue national».
Les participants à la réunion qui s’ouvrent à Sibili ne sont donc issus que des partis de la majorité, du centre et de la société civile. Tous doivent débattre et prendre des recommandations, mais celles qui avaient été prises lors des concertations de Ewo en 2011 et celles de Dolisie en 2013 attendent toujours d’être appliquées. « Sibiti sera une étape pas comme les autres », assure cependant un dirigeant de la majorité.

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