L'Authentique - Ces derniers temps, il est fait écho d’une incompréhension visible entre le président Ould Abdel Aziz et son homologue du Sénégal Macky Sall. Certes, les deux chefs d’Etat ne sont pas de bons amis, mais pour les deux personnes, leur incompatibilité d’humeur manifeste ne doit pas jouer dans les relations entre leurs deux pays.
Mohamed Ould Abdel Aizi qui a pourtant résidé au Sénégal pendant sa tendre enfance et dont la famille détient une résidence à Saint-Louis, ne considérerait plus le Sénégal comme sa seconde patrie. En cause, le régime de Macky Salldont il reproche plusieurs griefs.
Parmi ceux-là, l’accueil que Macky a réservé à Limam Chaavi considéré comme l’ennemi N° 1 de Ould Abdel Aziz qui croyait qu’il lui serait livré alors qu’il se trouvait à Dakar, les manifestations tolérées de groupes de réfugiés et autres opposants de la société civile dans la capitale sénégalaise, le soutien que le régime de Macky apporterait à certains partis politiques de l’opposition mauritanienne…
De son côté, le président sénégalais verrait d’un très mauvais œil l’affermissement des relations entre Nouakchott et Banjul qui se ferait au détriment de Dakar, mais aussi le traitement que les Autorités mauritaniennes réservent aux citoyens sénégalais qui ont décidé de s’installer en Mauritanie en quête de travail.
De part et d’autre, chacun des deux présidents ne se trouverait pas devant le meilleur des interlocuteurs qu’il espérait. Ce qui se traduit par la rareté des visites présidentielles qu’ils entreprendraient réciproquement dans l’un ou l’autre pays et surtout le peu d’intérêt que chacun accorde aux problèmes de l’autre.
Ces dernières années, les relations entre Dakar et Nouakchott sont restées circonscrites à des visites de ministres et à de très rares occasions, à des missions furtives d’envoyés spéciaux.
Ainsi, les deux ont-ils décidé de gérer les apparences en faisant semblant que tout va mieux dans les meilleurs des mondes possibles entre leurs deux Etats. Toutefois, dans l’intérêt de leurs deux peuples, ils devront faire plus dans la pratique que dans le folklore. Espérons dans le meilleur afin de nous éviter le pire de l’incertitude et le chaos des méfiances et des confrontations qui ont émaillé les époques précédentes telle celle de Diouf et de Ould Taya.
En réalité, n’en déplaise à de nombreux sénégalophobes en Mauritanie et de mauritaniphobes au Sénégal, nos deux pays sont tellement proches l’un de l’autre que le bon voisinage s’impose de lui-même. A voir les va-et-vient entre populations qui traduisent la forte imbrication des relations sociales et des rapports économiques, à voire l’interdépendance entre nos populations des deux côtés du fleuve, l’on se dit que, fatalement, les liens que tissent la nature sont inextricables.
Mohamed Ould Abdel Aizi qui a pourtant résidé au Sénégal pendant sa tendre enfance et dont la famille détient une résidence à Saint-Louis, ne considérerait plus le Sénégal comme sa seconde patrie. En cause, le régime de Macky Salldont il reproche plusieurs griefs.
Parmi ceux-là, l’accueil que Macky a réservé à Limam Chaavi considéré comme l’ennemi N° 1 de Ould Abdel Aziz qui croyait qu’il lui serait livré alors qu’il se trouvait à Dakar, les manifestations tolérées de groupes de réfugiés et autres opposants de la société civile dans la capitale sénégalaise, le soutien que le régime de Macky apporterait à certains partis politiques de l’opposition mauritanienne…
De son côté, le président sénégalais verrait d’un très mauvais œil l’affermissement des relations entre Nouakchott et Banjul qui se ferait au détriment de Dakar, mais aussi le traitement que les Autorités mauritaniennes réservent aux citoyens sénégalais qui ont décidé de s’installer en Mauritanie en quête de travail.
De part et d’autre, chacun des deux présidents ne se trouverait pas devant le meilleur des interlocuteurs qu’il espérait. Ce qui se traduit par la rareté des visites présidentielles qu’ils entreprendraient réciproquement dans l’un ou l’autre pays et surtout le peu d’intérêt que chacun accorde aux problèmes de l’autre.
Ces dernières années, les relations entre Dakar et Nouakchott sont restées circonscrites à des visites de ministres et à de très rares occasions, à des missions furtives d’envoyés spéciaux.
Ainsi, les deux ont-ils décidé de gérer les apparences en faisant semblant que tout va mieux dans les meilleurs des mondes possibles entre leurs deux Etats. Toutefois, dans l’intérêt de leurs deux peuples, ils devront faire plus dans la pratique que dans le folklore. Espérons dans le meilleur afin de nous éviter le pire de l’incertitude et le chaos des méfiances et des confrontations qui ont émaillé les époques précédentes telle celle de Diouf et de Ould Taya.
En réalité, n’en déplaise à de nombreux sénégalophobes en Mauritanie et de mauritaniphobes au Sénégal, nos deux pays sont tellement proches l’un de l’autre que le bon voisinage s’impose de lui-même. A voir les va-et-vient entre populations qui traduisent la forte imbrication des relations sociales et des rapports économiques, à voire l’interdépendance entre nos populations des deux côtés du fleuve, l’on se dit que, fatalement, les liens que tissent la nature sont inextricables.
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