French.china.org.cn - Les prix des produits de consommation courante ont connu une hausse considérable avec le début ce jeudi du mois du ramadan, au cours duquel les musulmans observent le jeûne du lever au coucher du soleil, a constaté un correspondant deXinhua.
Au niveau du principal marché des produits alimentaires à Nouakchott, les commerçants se livrent, apparemment en toute impunité, à toutes sortes de spéculations. La flambée des prix concerne particulièrement les produits qui entrent dans la composition des plats les plus prisés au cours du mois du ramadan, notamment, les légumes et les viandes.
Ainsi, une paire de sacs de pomme de terre et d'oignons se vend à 7.500 ouguiyas (plus de 20 USD) au lieu du prix habituel de 6.000 ouguiyas (environ 15 USD). Les consommateurs dénoncent, à travers les médias publics et privés, cette hausse qu'ils jugent "injustifiée". Des ménagères appellent les spéculateur au respect des préceptes de la religion. "Le ramadan est un mois de clémence et de purification spirituelle et non un mois de gain et de spéculation", soulignent-elles.
D'autres consommateurs en appellent pour leur part aux autorités afin qu'elles"interviennent pour réguler le marché et mettre de l'ordre dans les prix, dont la hausse ne cessent d' affecter le revenu des ménages, notamment les plus démunis".
Interrogés à propos de cette hausse, les détaillants se défaussent sur les grossistes. "Ce sont les grossistes qui ont imprimé cette hausse et nous sommes obligés de suivre pour ne pas accuser des pertes", affirment-ils.
Quant aux services chargés des contrôles des prix, ils ne réagissent guère pour arrêter cette vague de spéculations qui survient de manière récurrente à l'occasion de grands événements ou à l'approche des grandes fêtes.
Un responsable, sous le couvert de l'anonymat, soutient qu'il " est encore trop tôt pour une action efficiente qui pourra instaurer l'ordre sur le marché, surtout que le pays importe plus de 80% de ses besoins en denrées alimentaires".
La plupart des légumes consommées en Mauritanie proviennent du Maroc ou du Sénégal voisin, s'ils ne sont pas importés d'Europe, notamment de l'Espagne.
Le pays, à 80 % désertique, n'arrive pas à réaliser une autosuffisance malgré les programmes gouvernementaux visant cet objectif à travers des projets d'agriculture irrigués exploités le long de la rive droite du fleuve Sénégal.
La succession, ces dernières années, de rudes sècheresse a porté un coup sérieux à la production des céréales et de légumes dans le pays.
Pourtant, nombre d'observateurs relèvent que la spéculation "ne devrait pas perdurer" avec la présence de l'opération "Tadamoun" ( solidarité) à travers laquelle le gouvernement met à la disposition des populations les mêmes produits à des prix subventionnés, parfois jusqu'à 35% sur toute l'étendue du territoire national.
Cette opération tarde encore à redynamiser ses comptoirs par la mise en place des produits subventionnés. Mais, selon un responsable de la Société nationale d'import et d'export, chargé du pilotage du programme, les ventes seront relancées "à partir du samedi prochain".
Au niveau du principal marché des produits alimentaires à Nouakchott, les commerçants se livrent, apparemment en toute impunité, à toutes sortes de spéculations. La flambée des prix concerne particulièrement les produits qui entrent dans la composition des plats les plus prisés au cours du mois du ramadan, notamment, les légumes et les viandes.
Ainsi, une paire de sacs de pomme de terre et d'oignons se vend à 7.500 ouguiyas (plus de 20 USD) au lieu du prix habituel de 6.000 ouguiyas (environ 15 USD). Les consommateurs dénoncent, à travers les médias publics et privés, cette hausse qu'ils jugent "injustifiée". Des ménagères appellent les spéculateur au respect des préceptes de la religion. "Le ramadan est un mois de clémence et de purification spirituelle et non un mois de gain et de spéculation", soulignent-elles.
D'autres consommateurs en appellent pour leur part aux autorités afin qu'elles"interviennent pour réguler le marché et mettre de l'ordre dans les prix, dont la hausse ne cessent d' affecter le revenu des ménages, notamment les plus démunis".
Interrogés à propos de cette hausse, les détaillants se défaussent sur les grossistes. "Ce sont les grossistes qui ont imprimé cette hausse et nous sommes obligés de suivre pour ne pas accuser des pertes", affirment-ils.
Quant aux services chargés des contrôles des prix, ils ne réagissent guère pour arrêter cette vague de spéculations qui survient de manière récurrente à l'occasion de grands événements ou à l'approche des grandes fêtes.
Un responsable, sous le couvert de l'anonymat, soutient qu'il " est encore trop tôt pour une action efficiente qui pourra instaurer l'ordre sur le marché, surtout que le pays importe plus de 80% de ses besoins en denrées alimentaires".
La plupart des légumes consommées en Mauritanie proviennent du Maroc ou du Sénégal voisin, s'ils ne sont pas importés d'Europe, notamment de l'Espagne.
Le pays, à 80 % désertique, n'arrive pas à réaliser une autosuffisance malgré les programmes gouvernementaux visant cet objectif à travers des projets d'agriculture irrigués exploités le long de la rive droite du fleuve Sénégal.
La succession, ces dernières années, de rudes sècheresse a porté un coup sérieux à la production des céréales et de légumes dans le pays.
Pourtant, nombre d'observateurs relèvent que la spéculation "ne devrait pas perdurer" avec la présence de l'opération "Tadamoun" ( solidarité) à travers laquelle le gouvernement met à la disposition des populations les mêmes produits à des prix subventionnés, parfois jusqu'à 35% sur toute l'étendue du territoire national.
Cette opération tarde encore à redynamiser ses comptoirs par la mise en place des produits subventionnés. Mais, selon un responsable de la Société nationale d'import et d'export, chargé du pilotage du programme, les ventes seront relancées "à partir du samedi prochain".
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