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mardi 2 juin 2015

Immigration : La police annonce l’interpellation de 35 Indiens à Conakry

Face à la présence massive d’une catégorie de ressortissants étrangers dans les rues de Conakry, le porte-parole de la police nationale, le commissaire Aboubacar Kassé, a annoncé lundi à la presse, l’interpellation de 35 ressortissants indiens pour des fins de contrôle.
Dans son exposé, le directeur de la police nationale, Mohamed Gharé, dit avoir constaté comme tout le monde la présence massive de ressortissants indiens sur le sol guinéen.
« Il a été constaté que certains sont rentrés sur le territoire guinéen soit disant vendeurs de téléphones et d’ordinateurs, et pour la plupart, c’est moins de dix téléphones. En plus, il se trouve que beaucoup parmi ces ressortissants indiens sont sans domicile fixe », dit-il.
Face à cette présence intrigante, Mohamed Gharé a ordonné des contrôles. « Il a été établi qu’une bonne partie de ces Indiens sont officiellement entrés en Guinée munis des visas mais on n’oublie qu’un visa est un moyen d’entrer dans un pays, pas une garantie. Quand votre présence ne se justifie pas, on peut vous reconduire à la frontière », affirme-t-il.
Pour ce cas précis, poursuit M. Gharé, les personnes interpellées se livraient à des activités de toutes sortes. « On a remarqué sur le marché la prolifération des bijoux, des gourmettes et des produits magiques destinés à guérir certaines maladies. Comme on le voit, la vente des téléphones ou des ordinateurs n’est qu’une couverture, donc des prétextes », précise-t-il.
Dans le même ordre d’idées, Lamine Keita directeur de la police de l’air et des frontières annonce, pour le besoin de contrôle, avoir interpellé de ressortissants indiens détenteurs de visas délivrés par les consulats de Guinée du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Mali.
Pour sa part, le porte-parole de la police a confié à la presse qu’après 24 heures de contrôle, ses services ont procédé à l’interpellation de 35 ressortissants guinéens à Conakry.
« Ils sont venus par voie aérienne jusqu’à Abidjan. Ils sont restés en Côte d’Ivoire dix jours durant, ensuite au Bénin pour vingt jours, enfin au Mali pour moins d’une semaine », déclare M. Kassé.
« Ils vendent des produits dits importés comme des bagues, des bracelets pour guérir certaines maladies, alors qu’ils sont fabriqués sur place. Donc, ils trompent nos compatriotes », ajoute-il.

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