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vendredi 8 mai 2015

Secteur privé congolais : la Banque mondiale insiste sur la diversification de l’économie

Le ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, Isidore Mvouba(d) et le représentant de la Banque mondiale (BM) au Congo, Djibrilla Issa( g)
Afin de faire face à la conjoncture économique marquée par la chute du baril de pétrole, la République du Congo dont 90% de revenus sont issus des ressources pétrolières, devrait exploiter davantage d’autres ressources naturelles hors pétrole.
Le nouveau représentant résidant de la Banque mondiale (BM) au Congo, Djibrilla Issa, l’a recommandé au gouvernement congolais, à l’issue de l’audience que lui accordée le ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, Isidore Mvouba, le 6 mai à Brazzaville.
« Nous sommes en train de faire une revue à mi-parcours de notre stratégique d’appui à la République du Congo. Celle-ci interviendra en fonction des orientations que nous donnera le pays. Vu l’environnement international, c’est un impératif pour le Congo de continuer avec ses efforts de diversification, un projet déjà mis en œuvre dans le cadre du plan national de développement », a indiqué le représentant de la BM.
Notons que les deux personnalités ont de même passé en revue le projet d’appui à la diversification de l’économie (PADE). Cofinancé par le gouvernement congolais et cette institution financière internationale, ce projet a pour objectif d’aider le Congo à mettre en œuvre son programme de diversification de l’économie nationale dans les secteurs hors pétrole: l’agro-industrie, l’industrie forestière et l’exploitation minière.
Malgré des mesures prises ainsi que des agences créées pour promouvoir le secteur privé, l’économie congolaise demeure encore dépendante du secteur pétrolier, peu productif d’emplois et dont les retombées économiques sont limitées.
En outre, en dehors de la BM qui accompagne le Congo, d’autres institutions internationales s’investissent aussi en faveur du secteur privé afin de créer des emplois et de lutter contre la pauvreté.
Lopelle Mboussa Gassia

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