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lundi 11 mai 2015

Le Président Denis Sassou N’Guesso a salué la mémoire de sa regrettée mère

Le Chef de l’Etat congolais a respecté le rituel qu’il a adopté depuis plus de trois décennies. En ce 32ème anniversaire de la mort de sa regrettée mère, Emilienne Mouébara, il a déposé une gerbe de fleures sur la tombe de l’illustre disparue. Denis Sassou N’Guesso était accompagné de son épouse, Mme Antoinette Sassou N’Guesso.


Le chef de l'Etat et son épouse s'inclinant devant la tombe de Mouébara
Le chef de l'Etat et son épouse s'inclinant devant la tombe de Mouébara
Décédée le 10 mai 1982 à Paris, en France, Emilienne Mouébara a été inhumée au cimetière de la famille présidentielle d’Oyo. Comme d’habitude, la cérémonie de dépôt de la gerbe de fleurs par le Chef de l’Etat s’est déroulée en présence des membres de la famille présidentielle, du gouvernement, du parlement, des institutions constitutionnelles, ainsi que d’autres personnalités étrangères, dont le célèbre écrivain malien Seydou Badian Kouyaté. 

Parmi les membres du gouvernement, on a pu noter la présence des ministres Isidore Mvouba, Emilienne Raoul, Gilbert Ondongo, Pierre Mabiala, Georges Moyen, Charles Richard Mondjo, Bienvenu Okiémy. 
Du côté familial, la rangée était bien pleine. Denis Sassou N’Guesso a pris tout le temps pour saluer toutes ces personnes qui sont venues le soutenir, en ce jour qui lui rappelle sans cesse cette date triste de sa vie : la disparition de sa mère a laissé un grand vide dans sa vie. 

Incontestablement, qu’elle survienne de façon soudaine ou après une longue maladie, la mort de la mère (ou du père) marque un tournant dans la vie de l'enfant, adulte soit-il. L’enfant se retrouve alors orphelin de mère (ou de père). Le vécu de ce tournant intérieur a parfois une incidence majeure sur le cours de la vie de l’orphelin : ce vécu quotidien est parfois chaotique quand il fragilise l'enfant sur ses bases. 

Les penseurs affirment que la perte d'un parent induit parfois, au fil des mois, un sourd sentiment de vulnérabilité ou d'insécurité. De façon plus ou moins consciente, et même si ce parent a été dysfonctionnel au cours de sa vie, le parent idéal représente, dans l'absolu, l'ultime refuge de l'enfant face aux assauts de la vie, le lieu de sécurité où il peut toujours revenir quand il se sent en insécurité dans son existence. Ainsi, la perte de cette représentation inconsciente et idéalisée du parent, qu'elle corresponde ou non à une réalité, traduit également la perte d'une source d'amour inconditionnel. 

Pour l'enfant adulte, la perte équivaut à une perte partielle de son histoire d'enfant : son parent était dépositaire de ses souvenirs, que plus personne désormais ne pourra évoquer avec exactitude. Ce n'est donc pas qu'un parent que l'on perd, mais aussi une partie de son être et un pilier de sécurité de son existence. 

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le geste que Denis Sassou N’Guesso fait chaque année à l’endroit de ses regrettés parents dans ce cadre.

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