La ministre capverdienne des Finances, Cristina Duarte candidate, à la présidence de la Banque africaine de Développement (BAD)
PRAIA, (Xinhua) -- La ministre capverdienne des Finances, Cristina Duarte, a reconnu que sa candidature à la présidence de la Banque africaine de Développement (BAD) aura un grand défi à relever : composante politique "extrêmement forte" de cette désignation.
Selon la seule femme candidate à la présidence de la BAD, qui s' adressait jeudi à la presse, tous ses interlocuteurs, africains et non africains, ont dit clairement que le programme que le Cap- Vert a mis sur la table pour la BAD, "est, sans aucun doute, bien structuré et répond aux besoins de l'organisation".
Cristina Duarte se référait aux réformes proposées pour que la BAD soit plus efficace et plus productive et avec des réponses rapides aux besoins des gouvernements africains.
Mais, a-t-elle relevé, les variables que constituent les engagements régionaux et les intérêts économiques vis-à-vis de l' Afrique des non régionaux "influencent et déterminent l'issue de ce processus" de désignation.
Elle a également admis des difficultés du "lobby" cap-verdien pour sa candidature, étant donné le manque de gros intérêts économiques pour le Cap-Vert.
Interrogée au sujet de ses objectifs, la gouvernante a répondu que la stratégie de la candidature cap-verdienne consiste à passer le seuil critique du premier et du deuxième tour.
Le choix du nouveau patron de la BAD aura lieu en mai prochain.
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