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jeudi 9 avril 2015

Soumaïla Cissé, président de l’Urd : « La majorité nous a insultés…

Soumaïla Cissé, président de l’Urd : « La majorité nous a insultés… »
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A la faveur du 2ème anniversaire du parti de la restauration des valeurs du Mali (Prvm-Faso Ko), le chef de file de l’Opposition, Soumaïla Cissé a répondu à la majorité pour les avoir traités de non patriotes, sincères et non convaincus parce qu’elle n’est pas d’avis avec le gouvernement par rapport à l’accord d’Alger.

A la faveur du 2ème anniversaire du parti de la restauration des valeurs du Mali (Prvm-Faso Ko), le chef de file de l’Opposition, Soumaïla Cissé a répondu à la majorité pour les avoir traités de non patriotes, sincères et non convaincus parce qu’elle n’est pas d’avis avec le gouvernement par rapport à l’accord d’Alger.
« Nous avons dit que l’accord n’est pas bon. Et qu’est-ce que la majorité nous rétorque : aucun patriote sincère et convaincu ne peut dire que l’Accord n’est pas bon », a-t-il déclaré d’entrée de jeu. Avant d’adresser à l’assistance ces questions : « aucun de vous n’est patriote ? Aucun de vous n’aime son pays ? Franchement je ne crois pas ». A en croire le patron de l’Opposition, des religieux respectés et respectables ont dit que l’Accord n’est pas bon. « Est-ce qu’à conclure qu’ils ne sont pas des patriotes sincères et convaincus ? », s’interroge-t-il. Avant de poursuivre : « je crois que la majorité doit se ressaisir et se reprendre. Ce n’est pas parce qu’on critique qu’on n’aime pas son pays. Ce n’est pas parce qu’on critique qu’on n’aime pas le bien et le développement du pays ».
En effet, le président Cissé estime que la majorité fait un mauvais jeu qui ne fait pas avancer la démocratie. « La majorité nous a insultés en nous traitant de de non-patriotes », a-t-il indiqué. Avant de s’interroger : « c’est ça la démocratie ? C’est comme ça que nous allons avancer ? Non nous n’allons pas avancer comme ça. Je dis à la majorité de se ressaisir. Ce pays a besoin de dialogue. Ce pays a besoin qu’on s’écoute. Ce pays a besoin qu’on se parle. »
Et le président Cissé de conclure : « les membres de la majorité ne détiennent pas le monopole de la vérité encore moins celui du patriotisme ».

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