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mardi 28 avril 2015

L’opposition reporte sa marche du 30 avril au 4 mai : la triple raison au-delà de la version officielle

L’opposition guinéenne a décidé de reporter sa marche du jeudi 30 avril prévue à Conakry pour des raisons qui lui sont propres à l'effet de protester contre le calendrier électoral et la malgouvernance. Mais au-delà de la version officielle, Guinéenews a eu vent de trois autres raisons.
Avant sa marche de jeudi 30 avril, les opposants prévoyaient une conférence de presse ce mardi mais celle-ci est reportée à la dernière minute, selon un membre du comité d’organisation.
Dans un communiqué, l’opposition fait savoir que c’est sur insistance de ses différentes structures de l'intérieur du pays, qu’elle a décidé d'étendre cette marche partout dans tout le pays.
Ainsi, pour permettre à toutes les fédérations des partis politiques composant l'opposition guinéenne de participer pleinement à son organisation, il a été décidé de reporter sa marche au lundi 4 mai afin de lui conférer ainsi les meilleures chances de réussite et de succès.
En conséquence, l'opposition invite donc ses partisans à participer à la marche de ce lundi 4 mai 2015 en vue d'exprimer, par leur présence massive sur les voies et places publiques, leur rejet des pratiques actuelle en matière de gouvernance politique, économique et sociale.
Si les opposants au régime Condé invoquent des soucis d’ordre organisationnel pour reporter leur marche, d’autres sources bien informées, en revanche, invoquent d’autres raisons.
Selon une première source, en raison de l’absence des anciens premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, invités à Abidjan pour y participer à la convention d’investiture du candidat Alhassane Ouattara, le reste de l’opposition a décidé de reporter sa marche de jeudi.
Selon une deuxième source, l’opposition a décidé de reporter sa marche pour donner la possibilité aux travailleurs de Guinée de célébrer la fête internationale du 1er mai prévue le lendemain.
« Faux », rétorque une troisième source, qui fait allusion à la pression de la communauté internationale, qui s’abat sur l’opposition. Pour preuve, la classe politique et les diplomates accrédités en Guinée ont eu un des échanges dans les locaux des Nations Unies dans ce sens

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