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jeudi 26 mars 2015

L'UE s'engage sur une aide supplémentaire de 160 millions d'euros à la Guinée-Bissau

La représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini
L'Union européenne s'est engagée mercredi à fournir une aide supplémentaire de 160 millions d’euros à la Guinée-Bissau pour y "consolider la démocratie" et doper la reprise économique au sortir d'années d'instabilité.
Cette aide a été promise lors d'une conférence internationale de soutien à Bruxelles à ce petit pays d'Afrique de l'Ouest.
Ces nouveaux fonds sont destinés "à l’appui de la politique de la pêche, de la société civile, des droits de l’Homme et de la démocratie", ainsi qu'à la "gouvernance foncière en Guinée-Bissau" et au "programmes régionaux", a précisé la Commission européenne dans un communiqué.
Cette enveloppe s'ajoute à une aide de 127 millions d'euros engagés en faveur du pays d'ici 2020 dans le cadre du Fonds européen de développement et qui doivent être "prioritairement consacrés aux secteurs de la gouvernance, du développement rural et de la santé".
L'UE a pris cet engagement lors d’une conférence internationale de soutien au pays co-organisée à Bruxelles avec le gouvernement de la Guinée-Bissau et le programme des Nations unies pour le développement(PNUD).
"La Guinée-Bissau a enregistré des avancées importantes au cours de l'année écoulée, à commencer par la tenue d'élections législatives pacifiques et crédibles. Nous tenons à encourager les tendances positives observées et apporterons notre appui au nouveau gouvernement dans la reconstruction du pays", a relevé la représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, citée par un communiqué.
L'UE a définitivement levé mardi les restrictions qu'elle avait imposées sur la coopération avec la Guinée-Bissau en juillet 2011, en réaction à une mutinerie militaire d'avril 2010. Celle-ci avait préludé à une période d'instabilité qui s'est achevée avec la tenue en mai 2014 d'élections jugées "libres et crédibles".
La Guinée-Bissau s'est dotée le 4 juillet 2014 d'un gouvernement dominé par le parti du président José Mario Vaz, dernière étape du retour à la légalité institutionnelle.

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