Organisée
ce mardi 3 mars à Bruxelles, pour renforcer le soutien international
face l’épidémie d’Ebola, qui a fait beaucoup de dégâts tant sur le plan
humain qu’économique, une conférence internationale d’aide d’urgence à
l’assistance au redressement a réuni l’Union Européenne, la Guinée, le
Liberia, la Sierra Leone, la CEDEAO, l'Union Africaine et les Nations
Unies. Au cours de cette conférence de haut niveau la Guinée était
représentée par le chef de l’Etat Alpha Condé.
Cette
conférence avait pour but de soutenir les pays touchés par cette
épidémie et peaufiner un plan pour les actions futures afin de venir à
bout de cette fièvre hémorragique dont les conséquences ont été
désastreuses pour les populations, particulièrement de la Guinée, du
Liberia et de la Sierra Leone.
Les
Etats membres de l’union européenne ayant déjà mobilisé plus d’un
milliard d’euros d’aide pour lutter contre l’épidémie d’Ebola, cette
conférence s’est penchée concrètement sur entre autre la mise à
disponibilité de ces fonds, l’accompagnement des pays de l’Afrique de
l’Ouest dans sa lutte pour mettre fin à Ebola, la relance des économies,
le renforcement des systèmes de santé et la bonne gouvernance des pays
durement touchés par l’épidémie.
En
marge de cette conférence internationale, séparés par deux cordons de
policiers, des pros et des antis Alpha Condé étaient face à face, cet
après-midi devant son hôtel au centre de Bruxelles, à la place de
Brouckère, a constaté Guineenews.
«Le
mouvement CRAC et la coordination du RPG se sont mis ensemble pour
venir soutenir le professeur Alpha Condé. Ce n’est pas une visite
politique, le président est là pour une conférence sur l’épidémie
d’Ebola, cela concerne tous les guinéens. La présence du professeur est
cette fois-ci purement humanitaire mais je vois que des gens de
l’opposition sont venus manifester contre lui pour l’empêcher, c’est
regrettable en que guinéen. Le président est venu pour chercher des
fonds pour lutter contre Ebola, une maladie qui a frappé partout en
Guinée. Donc, nous sommes pour le soutenir jusqu’au bout.» lance
monsieur Condé Mohamed, l’un des organisateurs du mouvement de soutien
et responsable de la coordination de la section RPG à Liège et membre du
CRAC.
Du
coté des antis Alpha Condé, on refuse de parler de l’opposition
politique et on parle plutôt d’un mouvement citoyen « Nous sommes là
pour dénoncer la gouvernance d’Alpha Condé, nous savons qu’il est là
dans le cadre d’Ebola mais, nous ne sommes pas non plus des partis
politiques mais un mouvement social, citoyen et patriotique. Tous ceux
qui ne sont pas d’accord avec cette gouvernance sont les bienvenus. Le
mouvement de soutien en face, ce sont des sans-papiers qu’on a achetés à
raison de 100 euro par personne pour venir manifester, ils ont partagés
l’argent devant nous. Simplement, nous voulons dire à l’opinion
internationale que 2015 est une année cruciale et il faut tout faire
pour qu’Alpha Condé s’en aille, car il a montré ses limites en exportant
la division qu’il a instaurée en Guinée à l’étranger. Nous sommes là
pour dénoncer pas pour faire des dégâts» soutien monsieur Baldé Aliou
porte- parole du mouvement des antis Alpha Condé
A cette allure, pourrait-on dire que la campagne présidentielle de 2015 a déjà commencé à Bruxelles, sans pitié ?
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