L'Express Guinée - Le 11 mars 2015 se tiendra au Palais Roi Mohamed VI, la XVIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, OMVS.Prendront part à ce grand rendez vous de Conakry, les Chefs d’Etat de la République du Mali, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, de la République Islamique de Mauritanie, Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, de la République du Sénégal, Son Excellence M. Macky Sall et de la République de Guinée, Son Excellence Professeur Alpha CONDE.
Au menu, le bilan de l’Organisation depuis la dernière conférence tenue en mars 2013 à Nouackchott, et les grandes orientations stratégiques pour les années à venir.
Cette session de Conakry est symbolique à plusieurs titres. C’est en effet la première fois que depuis la création de l’OMVS en 1972, et l’intégration de la République de Guinée en 2006, la Conférence des Chefs d’Etat se déroule en Guinée. D’ailleurs, A cette occasion, le Chef de l’Etat guinéen prendra le relais de la présidence en exercice de l’OMVS. Enfin, elle coïncide avec l’anniversaire de l’Organisation, célébrée le 11 mars.
L’OMVS est un organisme inter-Etats regroupant le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et le Mali. Sa vocation est de favoriser un développement intégré et coordonné du bassin du fleuve Sénégal, fondé sur la maîtrise et l’exploitation rationnelle des ressources. Cette ambition des Etats est cimentée par des idéaux de solidarité, de partage, d’équité et de culture de la paix.
Contact : Amayelle Ka Ndiaye. Guinée : 624 73 88 04/ Dakar: (221) 77 040 36 88 / amayelle.ka@omvs.org /amayelsn@yahoo.fr/WWW.OMVS.ORG
Sékou Keita : 666 57 18 35
Le camp de réfugiés de Mbera en Mauritanie
Les
autorités maliennes, à travers le ministère de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, ont honoré leur engagement à
promouvoir les droits des enfants. Elles viennent de doter 6000 enfants
réfugiés mauritaniens d’un jugement supplétif d’acte de naissance, le
week-end dernier.
La promotion des droits des enfants et l’intégration sous-régionale est une priorité pour les autorités maliennes. Ce qui vient d’être prouvé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en dotant 6000 des 7000 enfants réfugiés mauritaniens au Mali d’un jugement supplétif d’acte de naissance. Cette action des autorités maliennes permettra de leur ouvrir la voie de la scolarisation et de l’intégration sociale.
Cette geste du gouvernement du Mali, selon le représentant du HCR au Mali, Housseyni Compaoré, est un événement unique et doit servir d’exemple pour les autres pays. Après avoir fait la situation des réfugiés au Mali et adressé la reconnaissance du HCR au gouvernement du Mali, il a fait savoir aux réfugiés que ce geste des autorités maliennes leurs donne des droits, mais aussi des devoirs sur le territoire du Mali, qui est devenu leur 2e partie après la Mauritanie.
Pour le porte-parole des réfugiés, Alassane Mbow, cet acte historique marquera à jamais la vie de ces enfants auxquels le Mali vient d’offrir la chance d’une insertion effective dans la vie sociale. A l’en croire, cette bonne volonté des autorités maliennes facilitera l’intégration sociale de ces enfants. La remise de jugement supplétif aux enfants mauritaniens est l’opportunité d’un nouveau départ qu’il faut saisir.
L’occasion était opportune pour Lisa Wade du HCR du Sénégal de rappeler l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un individu. Par cet acte, le Mali vient de contribuer à la protection des droits fondamentaux de ces enfants.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a assuré les réfugiés mauritaniens qu’ils sont chez eux au Mali, un Etat qui partage avec leur pays d’origine, la Mauritanie, l’espace OMVS. Il a saisi l’occasion pour remercier les populations des cercles de Kayes et de Yélimané, qui, depuis 1989 ont accepté de vivre ensemble en frères et sœurs avec les réfugiés mauritaniens.
Le MATD a aussi remercié le HCR et tous les partenaires qui n’ont cessé d’apporter leur soutien à l’amélioration des conditions de vie des réfugiés non seulement au Mali mais aussi à travers le monde. Le ministre Maïga a profité de cette cérémonie pour réitérer l’engagement du gouvernement du Mali à œuvrer pour que les réfugiés mauritaniens puissent vivre dignement et librement partout sur l’ensemble du territoire de la République du Mali.
Youssouf Coulibaly
La promotion des droits des enfants et l’intégration sous-régionale est une priorité pour les autorités maliennes. Ce qui vient d’être prouvé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en dotant 6000 des 7000 enfants réfugiés mauritaniens au Mali d’un jugement supplétif d’acte de naissance. Cette action des autorités maliennes permettra de leur ouvrir la voie de la scolarisation et de l’intégration sociale.
Cette geste du gouvernement du Mali, selon le représentant du HCR au Mali, Housseyni Compaoré, est un événement unique et doit servir d’exemple pour les autres pays. Après avoir fait la situation des réfugiés au Mali et adressé la reconnaissance du HCR au gouvernement du Mali, il a fait savoir aux réfugiés que ce geste des autorités maliennes leurs donne des droits, mais aussi des devoirs sur le territoire du Mali, qui est devenu leur 2e partie après la Mauritanie.
Pour le porte-parole des réfugiés, Alassane Mbow, cet acte historique marquera à jamais la vie de ces enfants auxquels le Mali vient d’offrir la chance d’une insertion effective dans la vie sociale. A l’en croire, cette bonne volonté des autorités maliennes facilitera l’intégration sociale de ces enfants. La remise de jugement supplétif aux enfants mauritaniens est l’opportunité d’un nouveau départ qu’il faut saisir.
L’occasion était opportune pour Lisa Wade du HCR du Sénégal de rappeler l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un individu. Par cet acte, le Mali vient de contribuer à la protection des droits fondamentaux de ces enfants.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a assuré les réfugiés mauritaniens qu’ils sont chez eux au Mali, un Etat qui partage avec leur pays d’origine, la Mauritanie, l’espace OMVS. Il a saisi l’occasion pour remercier les populations des cercles de Kayes et de Yélimané, qui, depuis 1989 ont accepté de vivre ensemble en frères et sœurs avec les réfugiés mauritaniens.
Le MATD a aussi remercié le HCR et tous les partenaires qui n’ont cessé d’apporter leur soutien à l’amélioration des conditions de vie des réfugiés non seulement au Mali mais aussi à travers le monde. Le ministre Maïga a profité de cette cérémonie pour réitérer l’engagement du gouvernement du Mali à œuvrer pour que les réfugiés mauritaniens puissent vivre dignement et librement partout sur l’ensemble du territoire de la République du Mali.
Youssouf Coulibaly
’Etat et de Gouvernement de l'OMVS
L'Express Guinée - Le 11 mars 2015 se tiendra au Palais Roi Mohamed VI, la XVIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, OMVS.Prendront part à ce grand rendez vous de Conakry, les Chefs d’Etat de la République du Mali, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, de la République Islamique de Mauritanie, Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, de la République du Sénégal, Son Excellence M. Macky Sall et de la République de Guinée, Son Excellence Professeur Alpha CONDE.
Au menu, le bilan de l’Organisation depuis la dernière conférence tenue en mars 2013 à Nouackchott, et les grandes orientations stratégiques pour les années à venir.
Cette session de Conakry est symbolique à plusieurs titres. C’est en effet la première fois que depuis la création de l’OMVS en 1972, et l’intégration de la République de Guinée en 2006, la Conférence des Chefs d’Etat se déroule en Guinée. D’ailleurs, A cette occasion, le Chef de l’Etat guinéen prendra le relais de la présidence en exercice de l’OMVS. Enfin, elle coïncide avec l’anniversaire de l’Organisation, célébrée le 11 mars.
L’OMVS est un organisme inter-Etats regroupant le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et le Mali. Sa vocation est de favoriser un développement intégré et coordonné du bassin du fleuve Sénégal, fondé sur la maîtrise et l’exploitation rationnelle des ressources. Cette ambition des Etats est cimentée par des idéaux de solidarité, de partage, d’équité et de culture de la paix.
Contact : Amayelle Ka Ndiaye. Guinée : 624 73 88 04/ Dakar: (221) 77 040 36 88 / amayelle.ka@omvs.org /amayelsn@yahoo.fr/WWW.OMVS.ORG
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