La
Loi d’Orientation et de programmation militaire annoncée par IBK dès
son accession au pouvoir a été adoptée par les députés au plénière de
l’Assemblée nationale du 20 février. Après son adoption par le conseil
des ministres le 28 janvier dernier, cette importante loi a été adoptée
par les députés à l’unanimité 129 voix pour, zéro voix contre et zéro
abstention.
Pour
la mise en œuvre de cette loi, le Mali va consentir un énorme sacrifice
financier. C’est la bagatelle de 1230 milliards de nos francs qui est
prévue pour le secteur de la sécurité dans les cinq prochaines années y
compris l’année en cours, soit un peu plus de 20% du budget national.
Ces
fonds sont repartis ainsi : 427,59 milliards F CFA pour les
investissements ; 442,57 milliards F CFA pour le fonctionnement et
360,38 milliards CFA pour le personnel.
Il
est prévu dans cette loi dite d’orientation et de programmation
militaire, le recrutement dans les cinq ans à venir, 10 000 hommes dans
les divers corps de l’armée. Un recrutement qui coutera plus 42,98
milliards F CFA, y compris les PGA et revalorisation indiciaire accordée
par le gouvernement, etc.
Aussi,
il est question d’achat d’équipements militaires de dernière génération
ainsi que l’amélioration significative des conditions de vie et de
travail des FAMA.
Les
fonds sont ventilés sur les cinq ans de la manière suivant : 104
milliards en 2015 ; 109 milliards en 2016 ; 97 milliards F CFA en 2017 ;
110,9 milliards F CFA en 2018 et 92,8 milliards CFA en 2019.
Rappelons que le financement de cette loi sera recherché au plan interne, essentiellement, sur les recettes fiscales. Toutes
chosent qui ont incité certains députés à suggérer au gouvernement la
création d’une taxe de sécurité imposable aux sociétés.
Le
ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tieman Hubert
Coulibaly a rassuré les députés qu’avec cette Loi d’orientation et de
programmation militaire, rien ne sera plus comme avant au sein des FAMA.
«Le recrutement pour l’armée auront un nouveau visage désormais» a-t-il indiqué. Il ajoute que les fonds seront gérés par des commissions mixtes qui seront mises en places par les Etat-major.
Il a rappelé que les FAMA comptent actuellement un effectif de 31 000 hommes et il y a encore un besoin d’environ 20 000 hommes. A
l’en croire, un contrôle physique est en cours pour établir l’effectif
réel des hommes aptes pour l’armée. Pour ce faire, un fichier
biométrique sera mis en place, a-t-il affirmé.
Nous y reviendrons en détail.
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