Pages

vendredi 20 février 2015

La société Paramount Group veut développer ses activités dans la zone économique Oyo/Ollombo



CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - La société sud-africaine Paramount Group entend développer ses activités et participer à la construction des infrastructures dans la zone économique spéciale d’Oyo/Ollombo, au Nord du Congo. L’annonce a été faite le 18 février à Brazzaville par le responsable de cette société, Guy Parkes, à l’issue d’un entretien avec le ministre en charge des zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault.


Alain Akouala échange avec la délégation sud-africaine
Alain Akouala échange avec la délégation sud-africaine
«Nous entretenons de bonnes relations avec le gouvernement congolais. Nous sommes basés dans la zone économique spéciale d’Oyo/Ollombo. Nous allons voir comment ajouter d’autres champs de partenariat par rapport à ce que le ministre nous a dit compte tenu de la nouvelle vision sur les zones économiques spéciales», a déclaré Guy Parkes.

La société Paramount Group est implantée dans la zone économique spéciale d’Oyo/Ollombo depuis trois ans. Elle est la première société sud-africaine à s’implanter au Congo avec un projet industriel. Selon M. Parkes, cette société est intéressée par le secteur de l’industrie et envisage de participer à la construction des infrastructures industrielles dans cet espace appelé à devenir un pôle économique.

Guy Parkes a échangé avec le ministre chargé des zones économiques spéciales en compagnie de l’ambassadeur d’Afrique du Sud en République du Congo, Richard Baloyi qui a estimé que les relations entre les deux pays s’affermiraient davantage si elles s’étendaient sur le plan économique et commercial.

La zone économique spéciale d’Oyo/Ollombo abritera les activités de transformation des produits agricoles comestibles et non comestibles ; du tourisme ; des services financiers et commerciaux ; de sylviculture ; d’aquaculture et de développement d’une chaîne de froid ; d’horticulture ; d’apiculture et d’agriculture (cacao, café, caoutchouc et palmier à l’huile).

Elle s’étendra sur 760.318 hectares et produira 120.000 emplois en 2032, soit 6500 par an, avec un impact sur le PIB de 1,528 milliards de dollars américains en 2032.

Cette zone est accessible par la nationale n°2 reliant la partie septentrionale et méridionale du pays, l’aéroport international d’Ollombo, la rivière Alima permettant d’atteindre le Gabon en amont et en aval la République démocratique du Congo (RDC) et la République centrafricaine (RCA) via le fleuve Congo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire