(RFI 19/02/15)
La
Gambie a célébré mercredi les 50 ans de son indépendance. Mais un mois
et demi après la tentative de coup d'Etat, l'appareil répressif s'est
endurci. Les familles des présumés putschistes exécutés par le
gouvernement demandent les corps de leurs proches ainsi que des
explications sur leur exécution. Sigga Ngagne est consultante sur les
questions de santé aux Etats-Unis, où elle vit depuis plus de vingt ans.
Un jour, en janvier, cette femme reçoit un coup de fil étrange de
Banjul, lui annonçant que son frère a tenté un coup d'Etat et qu'il a
été exécuté sans aucun jugement. Pour cette femme éprise d'idéaux de
justice, c'est le choc. D'autant qu'aucune information ne circule : «
Nous ne savons pas ce qui s'est passé.
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