SENEGAL-GAMBIE-ONU-DECLARATION
L'ONU invite Banjul au respect du droit lors des enquêtes sur le putsch manqué
2015-01-02 22:33:34 GMT
Dakar, 2 jan (APS) – Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, Mohammed Ibn Chambas, souhaite que les enquêtes sur le récent coup d’Etat manqué en Gambie soient menées dans le respect du droit.
Dans un communiqué dont l’APS a obtenu une copie vendredi, M. Chambas "engage les autorités gambiennes, en particulier les forces de sécurité et de défense, à s’assurer que les enquêtes soient menées dans le respect des droits humains et des procédures judiciaires".
Il "condamne la récente tentative de prise du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", en Gambie.
Vendredi, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Amnesty International/Sénégal (AI/S) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont, dans un communiqué conjoint, demandé au gouvernement bissau-guinéen de "ne pas extrader vers la Gambie les personnes arrêtées sur son territoire".
En Gambie, ces personnes "risquent d’être exécutées ou la peine de mort", selon ces trois organisations.
Plusieurs médias rapportent que des dizaines de civils et militaires ont été arrêtés jeudi à Banjul. Des militaires gambiens auraient été vus en Guinée-Bissau, après le putsch manqué.
Mohammed Ibn Chambas affirme qu’"en tant qu’organisation dont l'objectif principal est le maintien de la paix et de la sécurité, l'ONU rejette les tentatives de renversement de l'ordre constitutionnel".
Dans le communiqué reçu du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, dont le siège est à Dakar, il rappelle "le principe, tant de l'Union africaine que de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), de +tolérance zéro+ pour les coups d'État sur le continent".
Selon le texte, M. Chambas, qui s’est basé à Dakar, va "se rendre en Gambie", à la suite du coup d’Etat manqué, qui est survenu dans la nuit de lundi à mardi.
A Banjul, la capitale de ce pays enclavé dans le Sénégal, des soldats ont durant cette nuit-là attaqué le palais présidentiel, la State House, avant d’être repoussés.
Le président Jammeh effectuait une visite privée à Dubaï (Emirats arabes unis), au moment de l’attaque, selon plusieurs médias.
Il est au pouvoir depuis le 22 juillet 1994, après un coup d'Etat qui a écarté Dawda Jawara du pouvoir.
Elu pour la première fois en 1996, M. Jammeh a essuyé plusieurs tentatives de renversement.
Les organisations de défense des droits de l’homme ne cessent d’alerter la communauté internationale sur les violations des droits humains en Gambie, où les militants de l'opposition politique et les journalistes sont souvent réprimés.
Il "condamne la récente tentative de prise du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", en Gambie.
Vendredi, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Amnesty International/Sénégal (AI/S) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont, dans un communiqué conjoint, demandé au gouvernement bissau-guinéen de "ne pas extrader vers la Gambie les personnes arrêtées sur son territoire".
En Gambie, ces personnes "risquent d’être exécutées ou la peine de mort", selon ces trois organisations.
Plusieurs médias rapportent que des dizaines de civils et militaires ont été arrêtés jeudi à Banjul. Des militaires gambiens auraient été vus en Guinée-Bissau, après le putsch manqué.
Mohammed Ibn Chambas affirme qu’"en tant qu’organisation dont l'objectif principal est le maintien de la paix et de la sécurité, l'ONU rejette les tentatives de renversement de l'ordre constitutionnel".
Dans le communiqué reçu du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, dont le siège est à Dakar, il rappelle "le principe, tant de l'Union africaine que de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), de +tolérance zéro+ pour les coups d'État sur le continent".
Selon le texte, M. Chambas, qui s’est basé à Dakar, va "se rendre en Gambie", à la suite du coup d’Etat manqué, qui est survenu dans la nuit de lundi à mardi.
A Banjul, la capitale de ce pays enclavé dans le Sénégal, des soldats ont durant cette nuit-là attaqué le palais présidentiel, la State House, avant d’être repoussés.
Le président Jammeh effectuait une visite privée à Dubaï (Emirats arabes unis), au moment de l’attaque, selon plusieurs médias.
Il est au pouvoir depuis le 22 juillet 1994, après un coup d'Etat qui a écarté Dawda Jawara du pouvoir.
Elu pour la première fois en 1996, M. Jammeh a essuyé plusieurs tentatives de renversement.
Les organisations de défense des droits de l’homme ne cessent d’alerter la communauté internationale sur les violations des droits humains en Gambie, où les militants de l'opposition politique et les journalistes sont souvent réprimés.
ESF
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