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lundi 5 janvier 2015

Candidat à la présidentielle et son successeur au PDS: Wade annonce un congrès pour le 8 août 2015

Abdoulaye Wade.
Le congrès du Parti démocratique sénégalais (Pds) aura lieu le 8 août prochain et va coïncider avec les 40 ans de ce parti. C’est l’annonce faite par son secrétaire général dans un message à la Nation qu’il a livré depuis la France et diffusé sur You Tube. Les Libéraux choisiront lors de ce congrès, leur candidat à la prochaine Présidentielle.
Me Wade refuse de croire en 2017. «On ne sait pas encore quand ; ça peut être 2015, 2017 ou 2019», dit-il dans la partie wolof de son discours.
Dans son costume bleu assorti d’une chemise blanche et d’une cravate rouge, il précise : «Tout le monde dit que j’ai un candidat. On m’accuse à tort. Il y aura un congrès en bonne et due forme chargé de désigner le futur candidat. Il y aura un processus qui va partir de la base au sommet pour le renouvellement des instances du parti. Ce sera un processus démocratique puisque des élections vont se tenir à l’échelon des communautés rurales et des départements où les militants vont choisir librement, après vote, le secrétaire général et futur candidat du parti pour la prochaine Présidentielle.»
Aux éventuels perdants, Me Wade appelle à être fair-play et faire comme lui. «Comme je l’avais fait avec Macky Sall en le félicitant avant la proclamation officielle des résultats (de la Présidentielle de 2012) parce que je savais que j’avais perdu les élections», précise-t-il.
Dans sa peau de Président, même ex, le prédécesseur de Macky Sall dit : «Il fut un moment où nous avions pensé que le Sénégal allait aller de l’avant et se développer grâce à notre ingéniosité.»
Il demande à chacun dans son domaine de «contribuer au développement du pays» car, il «reste convaincu qu’une seule personne ne peut développer le Sénégal».
Aux nouvelles autorités, il demande de cultiver un «esprit d’ouverture» et de prêter une «oreille attentive» aux autres parce que la situation du pays est «difficile pour tous». Le père de Karim Wade, qui est en prison pour enrichissement illicite présumé, constate que la situation des droits de l’Homme est «très préoccupante».
Il ajoute : «Le Sénégal reste orphelin dans ce domaine. Il souffre d’une justice indépendante et de magistrats indépendants qui ne disent que le droit rien que le droit.»
Abdoulaye Wade n’a pas manqué de lancer quelques piques à son successeur, sans le nommer : «Le pouvoir n’est pas éternel. Celui qui l’exerce aujourd’hui doit savoir qu’un jour, il sera appelé à quitter pour laisser la place à un autre.»
Boucar Aliou Diallo

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