Le parlement congolais
Au Congo-Brazzaville, le débat sur le changement de constitution est relancé depuis trois jours. Mercredi 31 décembre, le Parti congolais du travail (PCT), celui du président, a appelé à un changement de constitution. Elle doit, selon le PCT, être modernisée pour s'adapter à la réalité du pays. L'opposition a aussitôt dénoncé une simple manœuvre pour permettre au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un troisième mandat alors que la loi fondamentale le lui interdit. Dans les chancelleries, on suit avec attention ce débat sensible. La communauté internationale reste vigilante.
L'Union européenne suit la situation congolaise de près affirmait vendredi 2 janvier une porte-parole du service diplomatique. « Changer une constitution pour modifier le nombre de mandats ne va pas dans le sens d'un renforcement de la démocratie », conclut-elle, citant le précédent du Burkina Faso.
Du côté des Etats-Unis et de la France, les diplomates se contentent de renvoyer vers leur position de principe, énoncées il y a plusieurs semaines déjà. Dans Jeune Afrique le 5 octobre, Linda Thomas-Greenfield, en charge de l'Afrique au département d'Etat américain jugeait essentiel la limitation du nombre de mandats. « Dans un système démocratique, un dirigeant fort respecte la constitution, cède la place à l'expiration de son mandat et soutient l'organisation d'élections libres et justes », martelait la diplomate
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire