L'Expression - Cette attitude «procède de notre conviction de la nécessité de permettre à toutes les forces politiques de participer à la construction nationale», a-t-il déclaré.
Le président mauritanienMohamed Ould Abdelaziz a réaffirmé hier sa «disponibilité totale»pour un dialogue avec l'opposition, après l'annonce récente de la tenue en mars d'élections sénatoriales pouvant être organisées sans la participation de l'opposition. «Je renouvelle notre disponibilité totale pour un dialogue général visant la réalisation des intérêts suprêmes de la Nation», a déclaré le chef de l'Etat mauritanien à Chinguitty (nord), à l'ouverture du cinquième «festival des villes anciennes» de Mauritanie.
Cette attitude «procède de notre conviction de la nécessité de permettre à toutes les forces politiques de participer à la construction nationale», a-t-il déclaré. Le gouvernement a annoncé le 31 décembre la tenue en mars d'élections sénatoriales pour renouveler les deux-tiers du Sénat, un scrutin dans duquel seuls les conseillers municipaux sont les électeurs.
Les partis du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, une coalition de l'opposition), qui avaient boycotté les municipales de 2013, et par conséquent n'ont pas de conseillers municipaux, en sont de ce fait exclus. Le FNDU a, dans un communiqué publié samedi, dénoncé une «fuite en avant» du pouvoir, en allusion aux sénatoriales de mars, qui «dénote du caractère unilatéral du régime».
Le président Ould Abdelaziz «préfère s'engager dans un nouvel acte de la parodie électorale à laquelle il a habitué tout le monde et qui consiste à user, pour la forme, des urnes tout en torpillant, dans le fond, toute expression de la volonté populaire», a déclaré le FNDU. Il estime que «cette nouvelle farce (les sénatoriales) ne fera qu'accentuer l'asphyxie du régime en place et exacerber son isolement à l'intérieur comme à l'extérieur du pays».
Un seul membre du FNDU, le parti islamiste Tewassoul, qui n'avait pas respecté le mot d'ordre de boycott des municipales de 2013 et qui siège dans des conseils municipaux, peut prendre part aux élections sénatoriales de mars.
Ces consultations vont permettre de renouveler une quarantaine de sièges sur les 58 du Sénat mauritanien, largement dominé par l'Union pour la République(UPR), le parti présidentiel, avec près d'une quarantaine de membres.
Le parti du président Ouls Abdelaziz, élu une première fois en 2009 et réélu en juin 2014 pour un nouveau mandat de cinq ans, avait largement remporté les municipales de mars, obtenant la victoire dans 154 communes sur les 218 du pays.
Le président mauritanienMohamed Ould Abdelaziz a réaffirmé hier sa «disponibilité totale»pour un dialogue avec l'opposition, après l'annonce récente de la tenue en mars d'élections sénatoriales pouvant être organisées sans la participation de l'opposition. «Je renouvelle notre disponibilité totale pour un dialogue général visant la réalisation des intérêts suprêmes de la Nation», a déclaré le chef de l'Etat mauritanien à Chinguitty (nord), à l'ouverture du cinquième «festival des villes anciennes» de Mauritanie.
Cette attitude «procède de notre conviction de la nécessité de permettre à toutes les forces politiques de participer à la construction nationale», a-t-il déclaré. Le gouvernement a annoncé le 31 décembre la tenue en mars d'élections sénatoriales pour renouveler les deux-tiers du Sénat, un scrutin dans duquel seuls les conseillers municipaux sont les électeurs.
Les partis du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, une coalition de l'opposition), qui avaient boycotté les municipales de 2013, et par conséquent n'ont pas de conseillers municipaux, en sont de ce fait exclus. Le FNDU a, dans un communiqué publié samedi, dénoncé une «fuite en avant» du pouvoir, en allusion aux sénatoriales de mars, qui «dénote du caractère unilatéral du régime».
Le président Ould Abdelaziz «préfère s'engager dans un nouvel acte de la parodie électorale à laquelle il a habitué tout le monde et qui consiste à user, pour la forme, des urnes tout en torpillant, dans le fond, toute expression de la volonté populaire», a déclaré le FNDU. Il estime que «cette nouvelle farce (les sénatoriales) ne fera qu'accentuer l'asphyxie du régime en place et exacerber son isolement à l'intérieur comme à l'extérieur du pays».
Un seul membre du FNDU, le parti islamiste Tewassoul, qui n'avait pas respecté le mot d'ordre de boycott des municipales de 2013 et qui siège dans des conseils municipaux, peut prendre part aux élections sénatoriales de mars.
Ces consultations vont permettre de renouveler une quarantaine de sièges sur les 58 du Sénat mauritanien, largement dominé par l'Union pour la République(UPR), le parti présidentiel, avec près d'une quarantaine de membres.
Le parti du président Ouls Abdelaziz, élu une première fois en 2009 et réélu en juin 2014 pour un nouveau mandat de cinq ans, avait largement remporté les municipales de mars, obtenant la victoire dans 154 communes sur les 218 du pays.
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