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mardi 23 décembre 2014

Préparatifs des élections de 2015 : Auguste Denise Barry prend le ‘’pouls’’ du dispositif de la CENI

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, a rendu ce lundi 22 décembre 2014, une visite qualifiée de ‘’prise de contact’’, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).


Préparatifs des élections  de 2015 : Auguste Denise Barry prend le ‘’pouls’’ du dispositif de la CENI
« C’est une visite de prise de contact avec le président de la CENI. Cette visite a été l’occasion pour moi de découvrir ce que la CENI fait, comment est-ce qu’elle est organisée. J’ai pu me rendre compte de la qualité de l’organisation, j’ai pu me rendre compte également de la qualité des hommes et des femmes qui ont la charge de l’animer. Ensuite, nous avons eu une séance de travail avec le président lui-même accompagné de ses commissaires. Nous avons pu faire le tour d’un certain nombre de questions et de préoccupations ». Ce sont là, les propos du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, à l’issue de la visite qu’il a effectuée ce lundi 22 décembre au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Et de poursuivre :« Nous avons pu nous approprier un certain nombre de préoccupations, nous avons fait des esquisses de solutionnement, en tout cas de stratégies pour faire en sorte que la mission commune puisse être exécutée, conformément aux attentes des populations, des autorités et de la communauté internationale. Autrement dit, des élections présidentielles, législatives et municipales qui puissent s’inscrire dans la normalité des élections qui sont organisées suivant les standards un peu partout dans le monde ».
Pour le patron du MADTS, les préparatifs des scrutins à venir font l’objet d’un processus qui a commencé depuis quelques temps aussi bien à la CENI qu’au sein son ministère. Un processus dont le succès, laisse-t-il entendre, ne dépend pas forcément de l’action de la CENI ni du MATDS. Sa conduite à bon port, au cours des dix mois à venir, implique d’autres acteurs comme le Conseil national de la Transition (CNT) pour ce qui concerne la relecture de certains textes, mais aussi d’autres facteurs tels la disponibilité de moyens financiers.
La CENI n’attend que les décisions des politiques et des pouvoirs publics
Le président de la CENI, Barthelemy Kéré, a salué la démarche du patron du MATDS qui est l’interlocuteur direct de son institution au niveau de l’exécutif de transition. « Nous avons apprécié qu’il puisse venir chez nous aujourd’hui avant que nous ayons une discussion globale avec le gouvernement ». Me Kéré et les commissaires de la CENI ont donc saisi l’occasion pour souffler à au ministre Barry, un certain nombre de préoccupations relatives à une meilleure organisation des élections.
A écouter le président de la CENI, son institution est plus ou moins prête et n’attend que les orientations des politiques pour mettre en branle son dispositif, pour peu que les moyens financiers soient disponibles. Les commissaires souhaitent par exemple savoir l’ordre d’organisation des élections attendues, et quelle élection il faut coupler avec l’autre.
Forts de leur expérience des élections couplées de 2012, ils préfèrent bien que des élections de portée nationale ne soient couplées avec celles de portée locale. Sur la question des Burkinabè de l’étranger, la CENI reste aussi accrochée à la décision que les politiques auront à prendre avec le gouvernement ; même si l’institution électorale avait déjà mis en place des dispositifs dans 41 représentations diplomatiques.
Si les politiques sont, conformément à la loi électorale en vigueur, pour le vote des Burkinabè de la diaspora, la CENI va donc réactiver sa branche extérieure. De même, sur la problématique de la réouverture du fichier électoral, Me Kéré assure que son institution est partante, si tant est que c’est la décision des politiques et des pouvoirs publics. La CENI étant, dit-il, « l’organe d’exécution de la volonté politique ». Et si les conditions sont réunies, la CENI pourrait même, à l’écouter, entamer l’opération dès février 2015. En ce qui concerne le respect du calendrier de la présidentielle prévue pour se tenir d’ici mi-novembre 2015, Barthelemy Kéré fera même preuve d’anticipation et de responsabilité en n’excluant pas la tenue de ladite élection avant novembre.
Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

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