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lundi 24 novembre 2014

ORGANES DE LA TRANSITION : LES SYNDICATS RESTENT À QUAI ET METTENT EN GARDE CONTRE LA MAL GOUVERNANCE

L’Union d’action syndicale (UAS), qui regroupe six centrales syndicales  et dix sept (17) syndicats autonomes, a décidé de ne pas participer aux organes de la transition, bien que des places ont été réservées aux syndicats.


L’UAS ne participera aux organes de la transition, que sont le Conseil national de transition et le gouvernement de transition. Ainsi en ont décidé le 20 novembre dernier, les responsables de l’union, qui révèlent avoir été reçus par les militaires mais n’ont pas participé aux discussions pour l’élaboration de la charte.
Dans une déclaration, ils ont tenu à informer leurs militants que   « les missions  (de ces organes) ne correspondent pas à celles des syndicats ».  Ils disent rester fidèles «à leur rôle de contre-pouvoir et de défense des intérêts  matériels et moraux des travailleurs ».
L’UAS  a cependant indiqué être intéressée à faire partie de la Commission de réconciliation nationale et des réformes, pour, selon la déclaration, « bien exposer ses préoccupations et ses propositions sur les questions inscrites à son objet ».
 Il s’agit notamment des mesures à prendre contre la corruption et l’impunité, car pour l’UAS, il est important  « d’une part, qu’une suite judicaire soit donnée aux nombreux dossiers de crimes de sang et de crimes économiques et d’autre part, que soient réalisés des audits sur la gestion des institutions et ministères ».
L’UAS a enfin rappelé aux futurs membres des organes de la transition que c’est la mal gouvernance qui a entraîné la chute de l’ancien régime.  Par conséquent, préviennent-ils, « ils s’opposeront de toutes leurs forces aux mesures et pratiques qui portent atteinte aux acquis et droits des travailleurs en particulier et de notre peuple en général».
Synthèse de Abdou ZOURE

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