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vendredi 28 novembre 2014

Francophonie - Sénégal : retour à la case Dakar

Dakar.
Un quart de siècle après avoir été l'hôte du 3e sommet de la Francophonie, la capitale sénégalaise s'apprête à accueillir sa quinzième édition. Devenue l'un des principaux centres d'affaires ouest-africains, gagnée par une urbanisation effrénée, elle n'a pas pour autant perdu son charme.
Vingt-cinq ans après son premier sommet sur le continent, l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) revient au Sénégal. Tout un symbole, puisque le pays a vu naître l'un des pères fondateurs de la Francophonie, Léopold Sédar Senghor, qui, dès 1962, louait "cet humanisme intégral qui se tisse autour de la terre", ainsi que son actuel secrétaire général, Abdou Diouf.
Ce 15e sommet sera aussi chargé d'émotion et d'enjeux, puisque l'ancien président sénégalais, après douze années passées à la tête de l'organisation, fera ses adieux. À quelques jours de l'événement, Dakar semble toutefois moins fébrile qu'en juin 2013, lorsqu'elle se préparait à accueillir le premier président africain-américain des États-Unis, Barack Obama. Pourtant, pas moins de 57 chefs d'État ou de gouvernement sont attendus, ainsi que de nombreux représentants des organisations internationales, des milieux économiques, culturels et sociaux...
Depuis le sommet de 1989, la capitale sénégalaise a bien changé. De plus en plus peuplée, polluée, dévorée par une fièvre immobilière qui gagne peu à peu le moindre mètre carré, jusque sur la corniche, Dakar est un perpétuel chantier à ciel ouvert. En quelques mois, des immeubles surgissent du néant et de nouveaux quartiers résidentiels poussent au milieu d'anciens terrains vagues.

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