Dans la déclaration ci-après, le Parti de la renaissance nationale (PAREN) s’insurge contre la tenue de ce qu’il qualifie de « monologues sous les apparences du dialogue ». Au demeurant, le parti pose des conditions à satisfaire préalablement à tout dialogue entre la majorité présidentielle et l’opposition politique.
Les conclusions du troisième rendez-vous du dialogue entre majorité et opposition indiquent clairement que nos représentants s’acheminent inexorablement vers le précipice.
Le communiqué qui nous a été servi fait état de cinq points convenus de discussion dont la question de la modification de l’article 37 et celle de l’installation du sénat. A cela s’ajoute l’ambiguïté de la discussion d’un point concernant la société civile sans elle et ce malgré son poids dans la vie nationale. C’est pourquoi, le PAREN tient à faire observer ce qui suit :
Dans une déclaration en date du 23 septembre 2014, l’opposition a « réaffirmé avec fermeté son rejet de la modification de l’article 37 de la constitution et l’organisation d’un référendum y relatif ainsi que la mise en place du sénat ».De ce qui précède, ces points apparaissent pour nous comme étant des questions non négociables, donc exclues du champ de discussion. Il y a lieu de rappeler que l’objectif de tout dialogue est d’aboutir à un consensus nécessitant de parts et d’autres des concessions. Engager donc une discussion sur ces questions n’a aucun sens parce que nous n’avons aucune concession à faire, aucun compromis possible à envisager. Si l’opposition n’avait pas pris part au CCRP, c’est parce qu’elle avait, entre autres, exigé que la question de l’article 37 ne fasse pas l’objet de discussion considérant que cette clause limitative du mandat présidentiel est non seulement le fruit d’un consensus historique mais aussi est juridiquement non modifiable. L’article 165 de la constitution et les articles 10 et 23 de la charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance sont des barrières claires contre l’assassinat de cette clause. Notre position sur la question a toujours été constante. Le temps n’est plus aux monologues sous les apparences du dialogue.
Tout porte à croire que l’opposition s’est engagée dans une feuille de route parsemée de pièges. Le dialogue politique fait suite au constat de l’exacerbation des tensions politiques dans notre pays. La question simple qu’on devrait se poser était de savoir l’origine du problème, le définir et le résoudre. La résolution d’un problème ne peut être envisagée en dehors du problème lui-même. Or, tout le monde le sait, le problème dans notre situation politique est le président COMPAORE qui veut modifier les règles constitutionnelles pour s’accrocher au pouvoir. Au lieu que l’intéressé prenne l’engagement de respecter notre loi fondamentale, il nous embarque de nouveau dans un tunnel sombre, un jeu biaisé en se positionnant comme arbitre tout en faisant intervenir un acteur qualifié de majorité qui n’est rien d’autres qu’un servile instrument à sa disposition. La position de monsieur COMPAORE dans ce jeu obscur est inconcevable ce qui offre au finish une ridicule scène théâtrale au mépris des aspirations profondes du peuple. Dans aucune situation au monde, un pompier pyromane ne peut réussir à éteindre un feu.
Dans une déclaration en date du 23 septembre 2014, l’opposition a « réaffirmé avec fermeté son rejet de la modification de l’article 37 de la constitution et l’organisation d’un référendum y relatif ainsi que la mise en place du sénat ».De ce qui précède, ces points apparaissent pour nous comme étant des questions non négociables, donc exclues du champ de discussion. Il y a lieu de rappeler que l’objectif de tout dialogue est d’aboutir à un consensus nécessitant de parts et d’autres des concessions. Engager donc une discussion sur ces questions n’a aucun sens parce que nous n’avons aucune concession à faire, aucun compromis possible à envisager. Si l’opposition n’avait pas pris part au CCRP, c’est parce qu’elle avait, entre autres, exigé que la question de l’article 37 ne fasse pas l’objet de discussion considérant que cette clause limitative du mandat présidentiel est non seulement le fruit d’un consensus historique mais aussi est juridiquement non modifiable. L’article 165 de la constitution et les articles 10 et 23 de la charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance sont des barrières claires contre l’assassinat de cette clause. Notre position sur la question a toujours été constante. Le temps n’est plus aux monologues sous les apparences du dialogue.
Tout porte à croire que l’opposition s’est engagée dans une feuille de route parsemée de pièges. Le dialogue politique fait suite au constat de l’exacerbation des tensions politiques dans notre pays. La question simple qu’on devrait se poser était de savoir l’origine du problème, le définir et le résoudre. La résolution d’un problème ne peut être envisagée en dehors du problème lui-même. Or, tout le monde le sait, le problème dans notre situation politique est le président COMPAORE qui veut modifier les règles constitutionnelles pour s’accrocher au pouvoir. Au lieu que l’intéressé prenne l’engagement de respecter notre loi fondamentale, il nous embarque de nouveau dans un tunnel sombre, un jeu biaisé en se positionnant comme arbitre tout en faisant intervenir un acteur qualifié de majorité qui n’est rien d’autres qu’un servile instrument à sa disposition. La position de monsieur COMPAORE dans ce jeu obscur est inconcevable ce qui offre au finish une ridicule scène théâtrale au mépris des aspirations profondes du peuple. Dans aucune situation au monde, un pompier pyromane ne peut réussir à éteindre un feu.
De ce qui précède, le PAREN, convaincu que le temps n’est plus aux monologues sous les apparences du dialogue, exige comme préalables à toutes discussions :
Le retrait de la question de la modification de l’article 37 et celle de l’installation du sénat des points de discussion ;
L’engagement solennel du chef de l’Etat à respecter le principe de la clause limitative du mandat présidentiel prescrit dans la constitution ;
La mise en œuvre effective du rapport du collège des sages, du MAEP et du comité d’éthique pour consolider la démocratie et la gouvernance dans notre pays.
Le retrait de la question de la modification de l’article 37 et celle de l’installation du sénat des points de discussion ;
L’engagement solennel du chef de l’Etat à respecter le principe de la clause limitative du mandat présidentiel prescrit dans la constitution ;
La mise en œuvre effective du rapport du collège des sages, du MAEP et du comité d’éthique pour consolider la démocratie et la gouvernance dans notre pays.
Il appartient à nos représentants de l’opposition à cette farce de prendre leur responsabilité pour ne pas porter l’estampille d’un désaveu éternel.
Tahirou BARRY
Président du PAREN
Président du PAREN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire