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mardi 30 septembre 2014

Tabaski et rentrée scolaire, deux équations insolubles

La Tabaski est d’autant plus difficile à gérer qu’elle coïncide avec et la rentrée scolaire. Comment s’en sortir avec ces deux évènements qui nécessitent des fonds ? Ils sont nombreux à se le demander. Si pour certains les frais scolaires sont au-dessus de ceux de la Tabaski, d’autres ne le voient pas de la même manière. 


Aissatou Diallo est ménagère et mère de six enfants dont quatre écoliers. Même si elle a déjà acheté des vêtements de Tabaski pour ses enfants, elle a limité ses dépenses cette année. «Nous avons beaucoup limité nos dépenses cette année à cause de l’école qui va bientôt ouvrir ses portes. Mon mari et moi pensons qu’il est préférable d’économiser pour les frais scolaires. La fête n’est que pour un jour, elle passe vite. 

Ce n’est pas la même chose qu’une année scolaire qui dure», fait-elle savoir. Adja Anta, elle, se démène comme une diablesse pour acheter des habillements à ses quatre enfants le jour de la Tabaski. Trouvée dans sa maison s’apprêtant à se rendre chez le tailleur, elle confie : «c’est très difficile cette coïncidence entre la fête de Tabaski et la rentrée scolaire. Nos dépenses se multiplient. L’Aïd el Kébir est la fête qui nécessite beaucoup plus de dépenses parce qu’elle compte énormément pour les gens. 
On dépense beaucoup pour l’habillement des enfants, pour la cuisine avec des grillages, des couteaux, ustensiles, de draps neufs, rideaux. Tu ne peux pas aussi laisser les enfants sans vêtements neufs». Pour elle, il faut procéder étape par étape, le reste, elle laisse entre les mains de Dieu. «Pour l’instant je pense à la Tabaski qui approche à grand pas. Ce qui suivra, on fera de notre mieux après», conclut- elle.

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