Pages

mardi 30 septembre 2014

Mauritanie:un colloque sur les plantes oléagineuses du Sahel et du Maghreb en préparation

Le site du Parc national du Banc d’Arguin
Le site du Parc national du Banc d’Arguin (une réserve naturelle marine située entre Nouakchott et Nouadhibou) abrite du 29 octobre 02 novembre un colloque sur les plantes oléagineuses au Sahel dans le Maghreb.
A l’origine de cette manifestation, un collectif d’ingénieurs et chercheurs mauritaniens, associé à des femmes cueilleuses et travaillant sur une plante très présente dans le pays, le dattier du désert, dont le nom en Hassanya (langue locale) est «Tooga».
L’organisation du colloque est soutenue par plusieurs institutions publiques de recherche et spécialisées en économie: le Parc national du Banc d’Arguin, l’Ecole normale supérieure (Ens) de Nouakchott, l’Institut supérieur d’Enseignement technique de Rosso (Iset) et la compagnie aérienne nationale Mauritanie Airlines (Mai).
La rencontre vise à « valoriser les produits naturels du Sahel et du Maghreb sur la base de la production de connaissances scientifiques permettant de mieux connaître leur potentiel de développement en harmonie avec le cadre général de la biodiversité ».
Prendront part à cette rencontre sur les plantes oléagineuses du Sahel et du Maghreb, des scientifiques œuvrant dans les laboratoires nationaux, régionaux, internationaux et menant des recherches sur les espèces locales.
Les participants procéderont à « des échanges intensifs sous forme de communications orales et affichées ».
A niveau général, les sous-régions du Sahel et du Maghreb regorgent de plantes oléagineuses dont certaines connaissent un début de mise en valeur, alors que la plupart restent méconnues.
L’arganier marocain et le karité burkinabé ont fini de se tailler une solide réputation au niveau africain et international, grâce aux efforts de certains scientifiques et d’autres acteurs. Mais d’autres plantes oléagineuses dont la mise en valeur aurait des répercussions positives à plusieurs niveaux, attirent l’attention des chercheurs.
Les résultats attendus devraient servir grandement à la lutte contre la malnutrition, tout en constituant une nouvelle source de revenus pour les communautés locales.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire