Des incidents ont émaillé une réunion de l’opposition dimanche dernier à Brazzaville.
A moins de trois semaines de la tenue des élections locales, la scène politique congolaise devient de plus en plus mouvementée. Entre menaces de boycott et appels à une participation massive, chacun y va de son argumentaire, selon que l’on est de l’opposition ou que l’on est de la majorité.
A moins de trois semaines de la tenue des élections locales, la scène politique congolaise devient de plus en plus mouvementée. Entre menaces de boycott et appels à une participation massive, chacun y va de son argumentaire, selon que l’on est de l’opposition ou que l’on est de la majorité.
A l’appel du Collectif des partis de l’opposition, un meeting s’est tenu dimanche dernier au palais des Congrès de Brazzaville à l’effet d’examiner et d’échanger sur la «crédibilité» des élections municipales prévues le 28 septembre prochain à travers le pays. Malheureusement, des échauffourées sont survenues alors que la cérémonie venait à peine de s’achever, rapportent les sources. Face aux militants et sympathisants dudit Collectif, des individus armés d’armes blanches prêts à en découdre. Usant de violence, ces derniers ont pris à partie les responsables de l’opposition. Des images de la scène postées sur internet témoignent des incidents d’une extrême violence aussi bien sur des individus que sur le matériel roulant. On y voit des visages couverts de blessures et maculés de sang.
Les organisateurs de la cérémonie qui déclarent avoir obtenu l’autorisation de la préfecture de Brazzaville pour organiser ladite manifestation, estiment que les autorités qui auraient dû prendre toutes les mesures sécuritaires pour éviter tout débordement. Le calme est revenu après l’intervention des forces de l’ordre qui ont procédé à quelques interpellations.
Sainclair MEZING
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