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lundi 1 septembre 2014

Les acteurs impliqués dans la lutte contre l’exploitation illégale du bois se concertent à Brazzaville

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - "La lutte concertée contre le crime sur la faune et la flore en Afrique", tel a été le thème d’une réunion d’échange organisée le 28 août à Brazzaville, regroupant les administrations engagées dans la lutte contre l’exploitation illégale du bois et le commerce illicite de la faune sauvage. Il s’agit des écogardes, la police, la justice, la gendarmerie, la douane et la marine.


Les acteurs impliqués dans la lutte contre l’exploitation illégale du bois se concertent à Brazzaville
D’après les rapports et statistiques, publiés ces deux dernières décennies par les organisations internationales, Agences des Nations unies ainsi que les médias, ce crime cause de nombreux dégâts à travers le monde. 

Ces cinq dernières années, l'Équipe spéciale de Lusaka a enregistré 90 cas de saisies importantes dont 74 ivoires d’éléphants et 82 cornes de rhinocéros. En outre, les derniers rapports du programme de suivi des abattages illégaux d’éléphants ont également démontré qu’en Afrique, 17000 éléphants auraient été abattus en 2011, 15000 en 2012 et 14000 en 2013. 

«La complexité actuelle du braconnage notamment d’espèces protégées comme l’éléphant, le rhinocéros, le gorille, le chimpanzé ainsi que le trafic de leurs spécimens et produits restent un défi majeur auquel nous sommes tous confrontés», a indiqué le directeur de l’équipe spéciale de l’accord de Lusaka, Bonaventure Ebayi. 

Selon lui, les pays membres devraient préciser, structurer, planifier et définir le mode d’exécution des domaines d’action prioritaires. Les mandats respectifs d’institutions et des personnes habilités en la matière, la coopération bilatérale, la collaboration inter-service et intersectorielle devraient aussi être respectés. 

En vue d’éveiller les consciences des parties prenantes de l’Accord de Lusaka, la lutte contre le trafic des produits de la diversité biologique sera au centre d’une conférence internationale sur la problématique qui sera organisée l’année prochaine au Congo, avec l’appui de la Communauté internationale. 

«Chaque État dispose d’un arsenal juridique et institutionnel qui garantit la conservation des ressources naturelles. Le problème qui se pose à ce jour, se trouve à deux niveaux. Le premier est rattaché à l’insuffisance des moyens techniques et financiers, le second concerne par contre le degré de conscience et de considération que chacun de nous accorde aux questions de conservation de la nature», a signifié, de son coté, le directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et du développement durable, Michel Elenga. 

Adopté en 1999, l’accord de Lusaka est un partenariat multilatéral signé en Zambie au terme d’une conférence ministérielle tenue sous les auspices du programme des Nations unies pour l’environnement. Il vise l’exécution par les parties prenantes, des activités susceptibles de réduire et éliminer ce commerce illicite en Afrique. À ce jour, neuf pays sont membres dont le Congo. 

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