Institutions : un point de presse à Brazzaville présente les travaux sur la mise en place de la section APNAC-Côte d’Ivoire

Les travaux de restitution de l’atelier d’orientation de la section ivoirienne du réseau des parlementaires consacré à la lutte contre la corruption se sont déroulés, le 30 août, à l’hôtel Saphir à Brazzaville en présence de plusieurs responsables de la société civile, ainsi que l’ancien ministre en charge de la Corruption, le député Simon Foutou.

Organisé à Grand-Bassam, une localité située à 45 km de la capitale d'Abidjan (Côte-d’Ivoire), du 13 au 15 juin dernier en partenariat avec le Pnud, cet atelier a permis à la délégation congolaise conduite par le député José Cyr Ébina a participé ardemment aux débats afin de bien s’inspirer du modèle ivoirien en vue de la mise en place officielle de la section du Réseau des parlementaires africains pour la lutte contre la corruption (APNAC)-Congo. On rappellera que l’objectif de cette participation de la section congolaise en création était de capitaliser l’expérience de la section ivoirienne sur les différentes étapes de sa création.

Créé à Kampala (Ouganda) en 1999, l’APNAC, en tant que premier et seul réseau africain des parlementaires du genre, est entré dans sa phase opérationnelle la même année. Ce mécanisme sous-entend la recherche de la crédibilité et de la visibilité du réseau, le renforcement des capacités des membres, le financement des initiatives et le partenariat avec les organismes similaires.

L’atelier a connu la participation de vingt-neuf délégués dont vingt-six députés ivoiriens, un député du Congo Brazzaville (le député José Cyr Ebina), le chargé des programmes du secrétariat exécutif de l’APNAC-Afrique et le coordonnateur des programmes au Pnud Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, en marge de cet atelier, l’honorable a échangé avec M. Latte N.L Ahouanzi, secrétaire générale de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Et le député José Cyr Ébina a conféré avec M. Kramo Kouassi, député de Bocanda. Les deux parlementaires ont échangé sur le rôle du député dans la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et les antivaleurs. À noter que cette rencontre a été clôturée par un jeu de questions-réponses. Les participants à ce point de presse ont à ce sujet formulé une série de recommandations, parmi lesquelles l’intégration des parlementaires congolais dans ce processus.

Guillaume Ondzé