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mercredi 10 septembre 2014

Le Congo va disposer d’une école de 2e chance pour les jeunes descolarisés


CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - La création de l’école de 2e chance à Brazzaville constitue un projet du gouvernement congolais que le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique entend mettre sur pied en partenariat avec l’École de la 2e chance Tours Val de Loire, avec l’appui du Groupement d’intérêt public pour le développement de l’assistance technique et de la coopération internationale. 


Une école de la place
Une école de la place
Le sujet a été récemment au centre des échanges entre le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Florent Ntsiba, et une délégation française conduite par la représentante du Groupement d’intérêt public (GIP International), Geneviève André qui était accompagnée du directeur de l’école de la 2e chance Tours Val de Loire, Diba Medjahed. 

«C’est un projet ambitieux, innovant et risqué en même temps parce que c’est une expérience qui peut faire école dans d’autres pays d’Afrique. Je me réjouis d’avoir soutenu ce projet au nom du GIP avec l’école de la 2e chance de Tours qui a un vrai savoir-faire et qui saura, j’espère, transmettre les meilleurs principes et conditions pour que cette expérience réussisse », a indiqué Geneviève André. 

Le projet concerne les jeunes déscolarisés en termes d’intégration professionnelle et d’insertion sociale. Ces jeunes seront formés dans différents domaines et pourront trouver, à la sortie de la formation, une qualification et gagner leur vie en développant un projet d’entrepreneuriat. 

La représentante de l’agence du gouvernement français en matière de coopération dans les domaines de l’emploi, du travail, de la formation professionnelle et des affaires sociales a également rappelé que son pays n’a pas encore transféré cette expérience à l’étranger. 

« Nous proposons de le faire parce que le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique congolais est venu rencontrer l’École de la 2e chance de Tours et a saisi cette opportunité. Nous accompagnons ce projet parce que c’est une première pour l’école de la deuxième chance au Congo avec l’accompagnement du GIP », a poursuivi Geneviève André. 

Au Congo, cette école qui pourrait voir le jour dès l’année prochaine, accueillerait une centaine de jeunes et permettrait de construire un programme dont l’objectif est de favoriser l’intégration professionnelle des jeunes sans qualification, sortis du système scolaire sans solution. 

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