Le débat général de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies s’est ouvert ce 24 septembre 2014 à New York, en présidence des principaux dirigeants du monde et des représentants de la société civile, autour du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon. Malgré un constat alarmant sur la situation actuelle de notre planète, les chefs d’Etat et de gouvernements ont fait part de leur optimisme et pris des engagements, notamment sur les questions de gouvernance, de la sécurité et la paix, de la lutte contre le terrorisme, des changements climatiques, des financements innovants, et de la lutte contre le virus Ebola.
Denis Sassou Nguesso à la tribune de l'ONU en septembre 2014
Selon le président élu de cette 69ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Sam Kahamba Kutesa, il s’agit ici d’une « occasion historique» de définir un programme de développement pour l'après-2015, un programme «véritablement transformateur» visant à réduire la pauvreté et la faim et à promouvoir une croissance économique durable et inclusive.
Ce programme nécessitera un renforcement des partenariats mondiaux pour le développement et un élargissement de la coopération entre les Etats Membres de l’ONU, le secteur privé, la société civile et les autres parties prenantes ; mais aussi la mise en place d’un régime commercial équitable et une promotion des investissements directs nationaux et étrangers.
De son côté le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé que la présente session serait « la session la plus importante en une génération et pour une génération entière». Il a annoncé la tenue, en février 2015, d’un débat thématique de haut niveau sur les moyens de mise en œuvre de ce programme, dans le but de mobiliser les ressources nécessaires afin «de faire des ambitions du programme une réalité».
La République du Congo, représentée par son chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a pris une part active aux ateliers portant sur les changements climatiques, les énergies renouvelables, les financements innovants, et le retour de la paix en République centrafricaine.
Ce programme nécessitera un renforcement des partenariats mondiaux pour le développement et un élargissement de la coopération entre les Etats Membres de l’ONU, le secteur privé, la société civile et les autres parties prenantes ; mais aussi la mise en place d’un régime commercial équitable et une promotion des investissements directs nationaux et étrangers.
De son côté le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé que la présente session serait « la session la plus importante en une génération et pour une génération entière». Il a annoncé la tenue, en février 2015, d’un débat thématique de haut niveau sur les moyens de mise en œuvre de ce programme, dans le but de mobiliser les ressources nécessaires afin «de faire des ambitions du programme une réalité».
La République du Congo, représentée par son chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a pris une part active aux ateliers portant sur les changements climatiques, les énergies renouvelables, les financements innovants, et le retour de la paix en République centrafricaine.
Crises actuelles, changements climatiques, financements innovants et Ebola au centre du Sommet des Nations unies
En attendant l’élaboration du programme de développement pour l'après-2015, le Sommet des Nations unies a longuement planché sur les questions brulantes du moment, notamment les multiples crises qui frappent le monde actuellement (Syrie, Iraq, Mali, Soudan du Sud, République Centrafricaine, Libye, Gaza et Nigéria) ; la lutte contre les changements climatiques ainsi que la fièvre hémorragique à virus Ébola (FHVE).
Le secrétaire général de l’ONU a rappelé que le monde est confronté à de multiples crises ; à la violence horrible perpétrée en Syrie et en Iraq, à la violence continue au Mali, au Soudan du Sud et en République centrafricaine ; à la situation volatile en et autour de l’Ukraine ; à l’ordre qui s’effondre en Libye ; ainsi qu’aux suites d’une guerre dévastatrice qu’a connue la bande de Gaza ; et à l’avancée d’organisations terroristes au Nigéria. Si chaque crise a une dynamique propre qui nécessite une approche au cas par cas, a-t-il indiqué, ces crises ont cependant des choses en commun : elles font des victimes parmi les civils et ont des dimensions sectaire, ethnique ou tribale. Ban Ki-moon a déploré les divisions qui apparaissent au sein de la communauté internationale quand il s’agit d’apporter des solutions à ces crises.
Il a annoncé qu’un accent particulier sera mis sur le combat contre le virus Ébola.
Cette épidémie qui est apparue initialement en Guinée, s’est très vite propagée à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria et Sénégal). Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 3.700 cas et plus de 2.500 décès ont été enregistrés. En outre, une flambée de la maladie à virus Ebola a été aussi notifiée en République démocratique du Congo (RDC), sans aucun lien avec l’épidémie de l’Afrique de l’Ouest. L’OMS a même déclaré qu’Ebola est «une urgence de santé publique de portée internationale».
Ban Ki Moon a annoncé à ce sujet, la création d’une mission des Nations pour Ebola ; mission dans laquelle L’ONU et l’OMS entendent conjuguer leurs efforts et leurs moyens afin de venir à bout de l’épidémie en Afrique.
Un autre point central qui a dominé la 69ème session de l’Assemblée générale des nations unies est le changement climatique qui a atteint actuellement un niveau jugé crucial pour l’avenir de l’humanité. Dans son plaidoyer, le secrétaire général Ban Ki-moon a dit espérer « un sursaut pour mettre le monde en marche » afin d’aboutir à un accord international à l’occasion du prochain sommet sur le climat prévu à Paris en décembre 2015.
Pour une fois, les dirigeants politiques, les industriels, les dirigeants de multinationales, le monde de la finance, les leaders religieux et les représentants de la société civile semblent d’accord sur le niveau d’urgence et entendent militer pour « agir vite » en vue de limiter le réchauffement climatique de la planète, et diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a estimé à ce titre que « la vie humaine est désormais menacée » et a exhorté, face à cette situation grave de conséquences, les États à « plus d’engagement et de responsabilité, à ne pas attendre demain, à agir maintenant, à œuvrer pour l’aboutissement d’un accord international contraignant sur le climat en 2015 à Paris ».
De son côté, l’Union africaine a pris le leadership sur la promotion des financements innovants comme solution pour la mise en œuvre de l’agenda après 2015 sur le développement durable et le climat. Les Etats africains ont annoncé la mise en place de l'African Risk Capacity (ARC) Extreme Climate Facility (XCF), un mécanisme de financement sur plusieurs années qui permettrait l'émission d'obligations pour les catastrophes découlant du changement climatique. Selon les experts, l'Afrique devrait ainsi investir entre 10 et 20 milliards de dollars chaque année jusqu'en 2050 pour financer l'adaptation au changement climatique sur le continent et se préparer à un monde qui sera plus chaud de 2°C.
Le secrétaire général de l’ONU a rappelé que le monde est confronté à de multiples crises ; à la violence horrible perpétrée en Syrie et en Iraq, à la violence continue au Mali, au Soudan du Sud et en République centrafricaine ; à la situation volatile en et autour de l’Ukraine ; à l’ordre qui s’effondre en Libye ; ainsi qu’aux suites d’une guerre dévastatrice qu’a connue la bande de Gaza ; et à l’avancée d’organisations terroristes au Nigéria. Si chaque crise a une dynamique propre qui nécessite une approche au cas par cas, a-t-il indiqué, ces crises ont cependant des choses en commun : elles font des victimes parmi les civils et ont des dimensions sectaire, ethnique ou tribale. Ban Ki-moon a déploré les divisions qui apparaissent au sein de la communauté internationale quand il s’agit d’apporter des solutions à ces crises.
Il a annoncé qu’un accent particulier sera mis sur le combat contre le virus Ébola.
Cette épidémie qui est apparue initialement en Guinée, s’est très vite propagée à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria et Sénégal). Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 3.700 cas et plus de 2.500 décès ont été enregistrés. En outre, une flambée de la maladie à virus Ebola a été aussi notifiée en République démocratique du Congo (RDC), sans aucun lien avec l’épidémie de l’Afrique de l’Ouest. L’OMS a même déclaré qu’Ebola est «une urgence de santé publique de portée internationale».
Ban Ki Moon a annoncé à ce sujet, la création d’une mission des Nations pour Ebola ; mission dans laquelle L’ONU et l’OMS entendent conjuguer leurs efforts et leurs moyens afin de venir à bout de l’épidémie en Afrique.
Un autre point central qui a dominé la 69ème session de l’Assemblée générale des nations unies est le changement climatique qui a atteint actuellement un niveau jugé crucial pour l’avenir de l’humanité. Dans son plaidoyer, le secrétaire général Ban Ki-moon a dit espérer « un sursaut pour mettre le monde en marche » afin d’aboutir à un accord international à l’occasion du prochain sommet sur le climat prévu à Paris en décembre 2015.
Pour une fois, les dirigeants politiques, les industriels, les dirigeants de multinationales, le monde de la finance, les leaders religieux et les représentants de la société civile semblent d’accord sur le niveau d’urgence et entendent militer pour « agir vite » en vue de limiter le réchauffement climatique de la planète, et diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a estimé à ce titre que « la vie humaine est désormais menacée » et a exhorté, face à cette situation grave de conséquences, les États à « plus d’engagement et de responsabilité, à ne pas attendre demain, à agir maintenant, à œuvrer pour l’aboutissement d’un accord international contraignant sur le climat en 2015 à Paris ».
De son côté, l’Union africaine a pris le leadership sur la promotion des financements innovants comme solution pour la mise en œuvre de l’agenda après 2015 sur le développement durable et le climat. Les Etats africains ont annoncé la mise en place de l'African Risk Capacity (ARC) Extreme Climate Facility (XCF), un mécanisme de financement sur plusieurs années qui permettrait l'émission d'obligations pour les catastrophes découlant du changement climatique. Selon les experts, l'Afrique devrait ainsi investir entre 10 et 20 milliards de dollars chaque année jusqu'en 2050 pour financer l'adaptation au changement climatique sur le continent et se préparer à un monde qui sera plus chaud de 2°C.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire