Dakar, 4 août (APS) - La seconde séance du procès de Karim Wade, démarré jeudi, est le sujet le plus en exergue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne dont certains titres reviennent également sur la démission de l'ancien haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Abdoulaye Fall, de son poste d'ambassadeur au Portugal.
‘’Vers un acte 2 explosif, ce lundi’’, indique le quotidien Le Populaire, au sujet de la deuxième séance du procès du fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade, poursuivi pour enrichissement illicite présumé portant sur 117 milliards de francs CFA.
Le procès de Karim Meïssa Wade, ouvert jeudi à 10h, a connu plusieurs suspensions d'audience, pour diverses raisons, avant que le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, ne le renvoie à lundi.
Le juge compte de cette manière délibérer sur les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats. Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense.
Les avocats de la partie civile contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade. Ce que rejettent leurs confrères assurant la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.
Les avocats visés estimant qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme des agents de l’Etat dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités ministérielles. Ils ont à leur tour contre-attaqué, en récusant la constitution de Me El Hadji Diouf et celle de son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis.
‘’C’est ce matin que Karim Wade et ses co-accusés vont retourner à la barre. La réouverture de ce procès sera marquée par le verdict que la Cour ne manquera pas de donner sur l’exception de nullité soulevée par Me El Hadj Diouf pour écarter des avocats de la défense’’, renseigne Le Populaire.
Dans le même esprit, Libération révèle que depuis ‘’plusieurs jours déjà, l’Ordre des avocats instruit un dossier délicat : une requête de Me Yérim Thiam, l’un des avocats de l’Etat dans l’affaire Karim Wade, qui récuse la constitution pour ce dernier de Me Amadou Sall’’, par ailleurs ancien ministre de la Justice.
‘’Le procès de Karim (Wade) vers l’impasse’’, prédit Direct Info. ‘’Après l’exception concernant l’irrecevabilité (de la constitution) de certains avocats de la défense, un autre contentieux va surgir’’ (sur le fait que) ‘’Wade fils devrait être jugé par la Haute Cour de justice’’.
Selon Walfadjri, le juge Henri Grégoire Diop ‘’risque d’avoir les mains liés par la jurisprudence Aïssata Tall Sall et Souleymane Ndéné Ndiaye’’, deux anciens ministres interdits de plaider dans une précédente affaire qui devrait en principe faire jurisprudence.
L’As se fait l’écho des auditions de témoins-clés comme celles des anciens ministres Mamadou Seck et Abdoulaye Diop, alors que Sud Quotidien relaie des déclarations de l’ancien Idrissa Seck indiquant ne pas pouvoir témoigner lors de ce procès, étant donné que ‘’lorsqu’il était dans le gouvernement, Karim Wade n’avait aucun poste de responsabilité’’.
Le second sujet le plus en exergue dans la livraison du jour des quotidiens concerne la démission de l’ancien haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Abdoulaye Fall, de son poste d'ambassadeur du Sénégal au Portugal.
Selon le ministère des Affaires étrangères, le général Fall a souhaité renoncer à ses fonctions diplomatiques pour "donner suite aux accusations portées contre sa personne dans un livre rendu public par un colonel de la gendarmerie" sénégalaise.
Abdoulaye Fall avait été nommé ambassadeur après avoir pris sa retraite de la gendarmerie, dont il était le Haut commandant. Il est accusé de "complicité" avec les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), dans deux livres publiés récemment par le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, son adjoint de l’époque. Ce dernier dénonce aussi "les mensonges, manipulations, pots-de-vin, etc.".
‘’La démission du général Abdoulaye Fall de ses fonctions d’ambassadeur du Sénégal au Portugal livre ses secrets. Il existe une petite cassure entre la réalité des faits et les termes diplomatiques utilisés par le ministère des Affaires étrangères’’, rapporte L’Observateur.
Le Soleil et la Tribune reviennent également sur la démission du général Fall. ‘’Une décision acceptée qui ne surprend pas grand monde, si l’on sait que le palais semble prendre +l’option idéale de ne pas voler au secours d’un officier au passé jugé trouble’’, commente le second quotidien cité.
Le procès de Karim Meïssa Wade, ouvert jeudi à 10h, a connu plusieurs suspensions d'audience, pour diverses raisons, avant que le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, ne le renvoie à lundi.
Le juge compte de cette manière délibérer sur les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats. Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense.
Les avocats de la partie civile contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade. Ce que rejettent leurs confrères assurant la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.
Les avocats visés estimant qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme des agents de l’Etat dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités ministérielles. Ils ont à leur tour contre-attaqué, en récusant la constitution de Me El Hadji Diouf et celle de son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis.
‘’C’est ce matin que Karim Wade et ses co-accusés vont retourner à la barre. La réouverture de ce procès sera marquée par le verdict que la Cour ne manquera pas de donner sur l’exception de nullité soulevée par Me El Hadj Diouf pour écarter des avocats de la défense’’, renseigne Le Populaire.
Dans le même esprit, Libération révèle que depuis ‘’plusieurs jours déjà, l’Ordre des avocats instruit un dossier délicat : une requête de Me Yérim Thiam, l’un des avocats de l’Etat dans l’affaire Karim Wade, qui récuse la constitution pour ce dernier de Me Amadou Sall’’, par ailleurs ancien ministre de la Justice.
‘’Le procès de Karim (Wade) vers l’impasse’’, prédit Direct Info. ‘’Après l’exception concernant l’irrecevabilité (de la constitution) de certains avocats de la défense, un autre contentieux va surgir’’ (sur le fait que) ‘’Wade fils devrait être jugé par la Haute Cour de justice’’.
Selon Walfadjri, le juge Henri Grégoire Diop ‘’risque d’avoir les mains liés par la jurisprudence Aïssata Tall Sall et Souleymane Ndéné Ndiaye’’, deux anciens ministres interdits de plaider dans une précédente affaire qui devrait en principe faire jurisprudence.
L’As se fait l’écho des auditions de témoins-clés comme celles des anciens ministres Mamadou Seck et Abdoulaye Diop, alors que Sud Quotidien relaie des déclarations de l’ancien Idrissa Seck indiquant ne pas pouvoir témoigner lors de ce procès, étant donné que ‘’lorsqu’il était dans le gouvernement, Karim Wade n’avait aucun poste de responsabilité’’.
Le second sujet le plus en exergue dans la livraison du jour des quotidiens concerne la démission de l’ancien haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Abdoulaye Fall, de son poste d'ambassadeur du Sénégal au Portugal.
Selon le ministère des Affaires étrangères, le général Fall a souhaité renoncer à ses fonctions diplomatiques pour "donner suite aux accusations portées contre sa personne dans un livre rendu public par un colonel de la gendarmerie" sénégalaise.
Abdoulaye Fall avait été nommé ambassadeur après avoir pris sa retraite de la gendarmerie, dont il était le Haut commandant. Il est accusé de "complicité" avec les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), dans deux livres publiés récemment par le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, son adjoint de l’époque. Ce dernier dénonce aussi "les mensonges, manipulations, pots-de-vin, etc.".
‘’La démission du général Abdoulaye Fall de ses fonctions d’ambassadeur du Sénégal au Portugal livre ses secrets. Il existe une petite cassure entre la réalité des faits et les termes diplomatiques utilisés par le ministère des Affaires étrangères’’, rapporte L’Observateur.
Le Soleil et la Tribune reviennent également sur la démission du général Fall. ‘’Une décision acceptée qui ne surprend pas grand monde, si l’on sait que le palais semble prendre +l’option idéale de ne pas voler au secours d’un officier au passé jugé trouble’’, commente le second quotidien cité.
BK/ASG
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