Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA) ; le Mouvement
National de Libération de l’Azawad (MNLA) ; le Haut Conseil islamique de
l’Azawad (HCIA) ; le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) ; les
Coordinations des mouvements des forces patriotiques pour la résistance
(CMFPR 1 et CMFPR2). Ce sont là les mouvements armés du Nord Mali dont
les représentants (une trentaine) sont réunis depuis ce mardi à
Ouagadougou pour harmoniser leurs positions en vue de la reprise le 1er
septembre prochain des négociations inter-maliennes d’Alger.
Sur l’objet de cette rencontre, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, chargé des relations extérieures et des pourparlers inclusifs de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA), explique : « Nous sommes là aujourd’hui dans le but d’harmoniser un peu nos positions en vue de mieux préparer les négociations qui se profilent à l’horizon à Alger le 1er septembre. Nous avons des situations que nous devons harmoniser entre mouvements armés, ce qui n’a pas été le cas jusqu’aujourd’hui, nous commençons ces trois jours à partir de cet instant pour qu’on échange, qu’on discute, qu’on voit dans quelles mesures on peut faire un front commun pour faire face au gouvernement du Mali dans le cadre des négociations à venir sur ce qui pourrait être le statut des régions du Nord qu’on appelle Azawad ». « C’est l’ensemble des entités, des composantes, des groupes qui se réclament de l’Azawad, qui se sont retrouvés pour voir quelles sont les mesures à prendre pour pouvoir parler d’une même voix, défendre la même chose, donner les mêmes arguments en vue de tirer le maximum d’intérêt pour nos populations, pour le peuple de l’Azawad et le territoire de l’Azawad », précise Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA.
Grégoire B. Bazié
Sur l’objet de cette rencontre, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, chargé des relations extérieures et des pourparlers inclusifs de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA), explique : « Nous sommes là aujourd’hui dans le but d’harmoniser un peu nos positions en vue de mieux préparer les négociations qui se profilent à l’horizon à Alger le 1er septembre. Nous avons des situations que nous devons harmoniser entre mouvements armés, ce qui n’a pas été le cas jusqu’aujourd’hui, nous commençons ces trois jours à partir de cet instant pour qu’on échange, qu’on discute, qu’on voit dans quelles mesures on peut faire un front commun pour faire face au gouvernement du Mali dans le cadre des négociations à venir sur ce qui pourrait être le statut des régions du Nord qu’on appelle Azawad ». « C’est l’ensemble des entités, des composantes, des groupes qui se réclament de l’Azawad, qui se sont retrouvés pour voir quelles sont les mesures à prendre pour pouvoir parler d’une même voix, défendre la même chose, donner les mêmes arguments en vue de tirer le maximum d’intérêt pour nos populations, pour le peuple de l’Azawad et le territoire de l’Azawad », précise Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA.
Rencontre inclusive sur le statut politique de l’Azawad
La présente rencontre se veut inclusive. En témoignent ces explications de Mossa Ag Attaher sur son déroulement : « C’est d’abord de mettre tout le monde dans le bain des choses. Il y a eu une feuille de route élaborée à Alger. Cette feuille de route a l’objet d’entente entre les différentes parties. Nous allons parler à ceux qui n’étaient pas là à la conclusion de cette feuille de route en souhaitant qu’ils s’y inscrivent intégralement. Nous allons parler de la prochaine étape, le 1er septembre à Alger ». A en croire nos interlocuteurs, le plus important point de leurs échanges restera le statut politique de l’Azawad. Et le porte-parole du MNLA de confier : « Nous avons préparé pendant plusieurs jours une série de formations et de discussions en vue de cette rencontre d’Alger et nous savons que le point principal de la prochaine rencontre à Alger sera la question du statut politique de l’Azawad et c’est autour de ce statut qu’il est absolument impérieux et important que les mouvements de l’Azawad s’entendent sur ce qu’ils veulent réellement. Pour faciliter le travail aux médiateurs, aux facilitateurs, aux partenaires, il faut que les mouvements de l’Azawad sachent exactement, ensemble d’une même voix ce qu’ils veulent comme statut politique et juridique pour l’Azawad ». Mais, sera-t-il possible pour ces mouvements d’avoir une position commune, étant donné leur caractère hétéroclite ? « Je suis très optimiste. Aujourd’hui, avant même de se retrouver dans la salle, il y a déjà des points de vue qui convergent. Il ne sera pas impossible d’harmoniser nos positions sur ce qui est des revendications pour le peuple de l’Azawad », a rassuré le chargé de relations extérieures de la CPA. Pour Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, l’article 21 de l’accord de Ouagadougou reste la base des discussions qui se préparent. Ledit article évoque les thématiques suivantes : Politique institutionnelle, sécurité-défense, Développement économique, social et culturel ; Justice-réconciliation et reconstruction. Et quelle serait la suite si un consensus ne se dégageait pas à l’issue de la présente rencontre ? « Cette crise qui nous oppose au gouvernement du Mali, nous a appris un certain nombre de choses dont la persévérance, la foi en ce que nous faisons et aussi la négociation. Nous allons continuer à négocier jusqu’à décrocher une entente entre ces mouvements. Nous sommes confiants et nous pensons que nous allons y arriver », a assuré Mossa Ag Attaher. Mais, quelle que soit l’entente qui viendrait à être trouvée entre les mouvements touaregs de l’Azawad, elle devrait respecter l’intégrité territoriale et la laïcité de l’Etat malien.Grégoire B. Bazié
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