Le procès de l’ancien ministre Karim Meïssa Wade, qui s'est
ouvert jeudi à 10h, a connu plusieurs suspensions d'audience, pour
diverses raisons, a constaté le reporter de l’APS.
Dès le début de l'audience, le président de la Cour de répression de
l'enrichissement illicite, Henry Grégoire Ngom, a demandé que le prévenu
Bibi Bougi, hospitalisé à la clinique du Cap, soit présent à l’audience
qui, du coup, sera suspendue pour ne reprendre que près d’une heure
après.
Plus tôt, alors que la Cour procédait à l’identification à la barre
de la centaine de témoins cités dans l’affaire, un homme de teint clair,
habillé en costume, quittait le public pour se dirigé vers les
magistrats. "Nous disons non aux magistrats !", criait-il, avant d'être
très vite maîtrisé par les forces de l’ordre présentes dans la salle.
D’autres personnes qui émettaient des approbations ou des
improbations lors des interventions des avocats ont été évacué à la
demande du président de la Cour.
Après l’identification de Karim Wade et de ses codétenus, ainsi que
des témoins, l’audience a de nouveau été suspendue, pour permettre à ces
derniers de se retirer, pour ainsi rester à la disposition de la Cour.
Elle le sera une nouvelle fois pour permettre à Bibo Bourgi de
retourner à la clinique où il suit un traitement médical. Et à la suite
d'un incident né d'une âpre bataille de procédure, l'audience sera
encore une fois interrompue pour ne reprendre qu'à 16 heures.
Les sympathisants de Karim Wade restés alors dans la salle scandaient
des chansons populaires en langue wolof pour encourager l’ancien
ministre, qui est accusé d'enrichissement illicite.
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