Deuxième jour de procès pour, Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais, qui est poursuivi pour enrichissement illicite. La justice enquête sur un patrimoine évalué à 178 millions d’euros. Ce lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite, s’est plongée dans une série de débats sur la forme. Le président sénégalais appelle à laisser la Justice faire son travail.
La défense a demandé à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) de se reconnaître incompétente pour juger Karim Wade. Pour elle, Karim Wade étant un ancien ministre, il bénéficie de « privilège de juridiction » et doit répondre devant une Haute Cour de Justice.
Autre argument avancé par la défense : dans son arrêt de renvoi, la Cour vise la période allant de 2000 à 2012, période au cours de laquelle Karim Wade est soupçonné d’avoir bâti sa fortune. Or pour ses avocats, Karim Wade n’a eu de charges publiques qu’à partir de 2003. « Tout ce qui s’est passé avant 2003 ne relève pas de la compétence de la CREI », relève Me Amadou Sall, l’un des avocats de Karim Wade.
Sur cette lancée, les avocats des cinq prévenus, qui sont accusés de complicité d’enrichissement illicite, ont dénoncé la manière dont s’est déroulée la phase d’instruction. Ils critiquent les restrictions de libertés, le fait que leurs clients soient placés sous mandat de dépôt alors qu’ils n’ont pas reçu de mise en demeure.
Enfin, le Parquet spécial a pris la parole pour contester ces observations. « Il n’y a pas eu de tricherie, nous n’avons jamais comploté avec la commission d’instruction », assure le Parquet.
Le Procureur spécial, Alioune Ndao, a ensuite rappelé que Karim Wade, en plus d’avoir été ministre, est soupçonné de s’être enrichi lorsqu’il a été président du Conseil de surveillance de l’Anoci (l’Agence nationale pour l’organisation de la Conférence islamique, en 2006).
« Le Sénégal est une démocratie »
Karim Wade s’est appliqué à se présenter, à plusieurs reprises, comme un prisonnier politique. A Washington, le président Macky Sall, interrogé par RFI, préfère laisser la Justice faire son travail. « Ce n’est pas à moi de répondre, assure-t-il. C’est d’abord à la Cour. A lui d’apporter les réponses. Soit les accusations sont fausses, dans ce cas il doit être libre, car nous sommes une démocratie. Soit elles tiennent la route, auquel cas il va être condamné. Mais c’est la voix de la Cour. »
Pour le président sénégalais, c’est à la Justice de statuer s’il y a eu, ou pas, enrichissement illicite. « Il ne peut pas y avoir de prisonnier politique au Sénégal, garantit-il. Tout le monde le sait. Le Sénégal est une démocratie achevée. »
rfi.fr
Autre argument avancé par la défense : dans son arrêt de renvoi, la Cour vise la période allant de 2000 à 2012, période au cours de laquelle Karim Wade est soupçonné d’avoir bâti sa fortune. Or pour ses avocats, Karim Wade n’a eu de charges publiques qu’à partir de 2003. « Tout ce qui s’est passé avant 2003 ne relève pas de la compétence de la CREI », relève Me Amadou Sall, l’un des avocats de Karim Wade.
Sur cette lancée, les avocats des cinq prévenus, qui sont accusés de complicité d’enrichissement illicite, ont dénoncé la manière dont s’est déroulée la phase d’instruction. Ils critiquent les restrictions de libertés, le fait que leurs clients soient placés sous mandat de dépôt alors qu’ils n’ont pas reçu de mise en demeure.
Enfin, le Parquet spécial a pris la parole pour contester ces observations. « Il n’y a pas eu de tricherie, nous n’avons jamais comploté avec la commission d’instruction », assure le Parquet.
Le Procureur spécial, Alioune Ndao, a ensuite rappelé que Karim Wade, en plus d’avoir été ministre, est soupçonné de s’être enrichi lorsqu’il a été président du Conseil de surveillance de l’Anoci (l’Agence nationale pour l’organisation de la Conférence islamique, en 2006).
« Le Sénégal est une démocratie »
Karim Wade s’est appliqué à se présenter, à plusieurs reprises, comme un prisonnier politique. A Washington, le président Macky Sall, interrogé par RFI, préfère laisser la Justice faire son travail. « Ce n’est pas à moi de répondre, assure-t-il. C’est d’abord à la Cour. A lui d’apporter les réponses. Soit les accusations sont fausses, dans ce cas il doit être libre, car nous sommes une démocratie. Soit elles tiennent la route, auquel cas il va être condamné. Mais c’est la voix de la Cour. »
Pour le président sénégalais, c’est à la Justice de statuer s’il y a eu, ou pas, enrichissement illicite. « Il ne peut pas y avoir de prisonnier politique au Sénégal, garantit-il. Tout le monde le sait. Le Sénégal est une démocratie achevée. »
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