Après une première phase axée sur la résolution des conflits électoraux assurée du 17 au 20 juin, la seconde phase de la formation BRIDGE du CGD au profit de partis politiques lancée ce jour, entend mettre au centre des échanges, le monitoring des élections. Il s’agira, quatre jours durant, d’identifier les points critiques des processus électoraux de manière à renforcer les capacités des partis politiques pour la surveillance de ces points critiques.
Ce souci est né, confie le Pr Augustin Loada, Directeur exécutif du CGD, des constats faits à l’issue des élections couplées (municipales et législatives de 2012). Selon lui, il s’est avéré que le personnel électoral, notamment ceux commis dans les bureaux de vote, manquaient de professionnalisme dans la conduite de leurs missions. L’autre constat majeur, c’est que les représentants des partis politiques n’étaient pas à la hauteur des ambitions affichées par leur état-major. D’où la nécessité de renforcer les capacités des partis politiques en matière de monitoring dans la perspective – surtout - de la présidentielle de 2015.
Dans ce sens, le contexte juridique – propre à notre pays - des compétitions électorales sera passé au peigne fin au cours de la présente formation. Mieux, des questions pratiques tenant entre autres, aux comportements des acteurs politiques dans la conduite du processus électoral, à la surveillance du scrutin, au dépouillement des urnes, feront l’objet d’un regard particulièrement approfondi. Ce qui permettra, dit espérer le Pr Loada, « d’élever le niveau de sincérité des compétitions électorales dans notre pays ».
Mais pour en arriver à là, il faudra bien que les représentants des formations politiques dépêchés à la présente formation, soient assidus et participatifs. Ils devront en effet, constituer « un pool de personnes ressources aux capacités renforcées, qui pourraient ensuite déployer leurs connaissances, leurs expériences ailleurs au service des partis politiques et au service de la démocratie au Burkina Faso ». C’est en tout cas, le moins qui est attendu d’eux à l’issue de cette formation.
Fulbert Paré
Lefaso.net
On espère vraiment qu’au sortir de cette formation, on puisse avoir les compétences et capacités pour pouvoir affronter les échéances à venir. C’est très important que les partis politiques arrivent à renforcer leurs capacités et leurs compétences en matière de monitoring des élections parce qu’on a toujours constaté que les différents rapports des institutions impliquées dans les processus électoraux révèlent des défaillances dans la conduite des partis politiques. Même si les responsabilités sont partagées, il faut que les partis politiques arrivent à assumer les responsabilités qui sont les leurs.
Roselyn Ouédraogo de l’UNIR/PS :
Nous sommes à la deuxième session de cette formation. La première a porté sur la résolution des conflits électoraux.
C’est très important, quand on sait que dans un contexte électoral, il y a toujours des litiges. Il y a lieu que les partis puissent s’asseoir ensemble pour se connaître, se parler.
Aujourd’hui, nous sommes là pour le monitoring, c’est-à-dire comment les élections peuvent se dérouler de la phase pré-électorale jusqu’aux résultats du scrutin dans un climat de sérénité et de transparence.
Il est important que les différents paris soient outillés à cet effet. En ce qui nous concerne, c’est important que nous puissions nous outiller en la matière, de sorte à assurer une certaine clarté dans les opérations électorales. Et nous estimons que c’est une formation qui sera bénéfique pour tous les partis politiques représentés.
Propos recueillis par Fulbert Paré
Lefaso.net
Ce souci est né, confie le Pr Augustin Loada, Directeur exécutif du CGD, des constats faits à l’issue des élections couplées (municipales et législatives de 2012). Selon lui, il s’est avéré que le personnel électoral, notamment ceux commis dans les bureaux de vote, manquaient de professionnalisme dans la conduite de leurs missions. L’autre constat majeur, c’est que les représentants des partis politiques n’étaient pas à la hauteur des ambitions affichées par leur état-major. D’où la nécessité de renforcer les capacités des partis politiques en matière de monitoring dans la perspective – surtout - de la présidentielle de 2015.
Dans ce sens, le contexte juridique – propre à notre pays - des compétitions électorales sera passé au peigne fin au cours de la présente formation. Mieux, des questions pratiques tenant entre autres, aux comportements des acteurs politiques dans la conduite du processus électoral, à la surveillance du scrutin, au dépouillement des urnes, feront l’objet d’un regard particulièrement approfondi. Ce qui permettra, dit espérer le Pr Loada, « d’élever le niveau de sincérité des compétitions électorales dans notre pays ».
Mais pour en arriver à là, il faudra bien que les représentants des formations politiques dépêchés à la présente formation, soient assidus et participatifs. Ils devront en effet, constituer « un pool de personnes ressources aux capacités renforcées, qui pourraient ensuite déployer leurs connaissances, leurs expériences ailleurs au service des partis politiques et au service de la démocratie au Burkina Faso ». C’est en tout cas, le moins qui est attendu d’eux à l’issue de cette formation.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Des participants apprécient et expriment leurs attentes
Mariam Ouédraogo de l’ADF/RDA :On espère vraiment qu’au sortir de cette formation, on puisse avoir les compétences et capacités pour pouvoir affronter les échéances à venir. C’est très important que les partis politiques arrivent à renforcer leurs capacités et leurs compétences en matière de monitoring des élections parce qu’on a toujours constaté que les différents rapports des institutions impliquées dans les processus électoraux révèlent des défaillances dans la conduite des partis politiques. Même si les responsabilités sont partagées, il faut que les partis politiques arrivent à assumer les responsabilités qui sont les leurs.
Roselyn Ouédraogo de l’UNIR/PS :
Nous sommes à la deuxième session de cette formation. La première a porté sur la résolution des conflits électoraux.
C’est très important, quand on sait que dans un contexte électoral, il y a toujours des litiges. Il y a lieu que les partis puissent s’asseoir ensemble pour se connaître, se parler.
Aujourd’hui, nous sommes là pour le monitoring, c’est-à-dire comment les élections peuvent se dérouler de la phase pré-électorale jusqu’aux résultats du scrutin dans un climat de sérénité et de transparence.
Il est important que les différents paris soient outillés à cet effet. En ce qui nous concerne, c’est important que nous puissions nous outiller en la matière, de sorte à assurer une certaine clarté dans les opérations électorales. Et nous estimons que c’est une formation qui sera bénéfique pour tous les partis politiques représentés.
Propos recueillis par Fulbert Paré
Lefaso.net
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