Il n’est un secret pour personne que le Mali, depuis
quelques années, traverse une crise sans précèdent, aggravée par le
récent revers militaire de Kidal suite à la visite du PM dans la région.
Face à la gravité de la situation, l’honorable Gassama de l’URD, met en
avant plusieurs pistes pour sortir le pays de l’impasse. Dans un
entretien qu’il nous accordé en milieu de semaine, le député de
l’opposition, appelle le président IBK à impliquer ses prédécesseurs
dans la gestion de la crise.
Pour la première proposition du tonitruant député de Yélimané, il a
demandé la démission du premier ministre Moussa Mara dont la visite
populiste a causé la mort de plusieurs maliens civiles et militaires. Il
renchérit en disant que cela ne commencera pas par Mara, faisant
référence, à Younoussi Touré et Feu Abdoulaye Sékou Sow, qui ont rendu
le tablier quand ils ont su qu’ils ne pouvaient gérer la situation et
qu’à l’époque, l’Adema qui était le parti majoritaire ne voulait plus
voir à la primature un homme qui n’est pas issu de ses rangs. Selon
l’honorable Gassama, Moussa Mara à la primature est une insulte à
l’endroit du peuple Malien et de la démocratie, car son score à la
présidentielle, où il n’a même pas atteint les 2% et considérant
également que le seul député de son parti est venu d’une autre formation
politique.
Au-delà de tout cela, le député de Yélimané soutient que le PM n’a
pas été clair au sujet de l’avion présidentiel et de la débâcle de
l’armée à Kidal. A ce titre, il doit prendre l’exemple sur Jérôme
Cahuzac, l’ancien ministre français, qui a reconnu avoir menti au peuple
au sujet de son compte bancaire parallèle.
L’honorable Mamadou Hawa Gassama loin de s’arrêter en si bon chemin,
propose des pistes de sortie de crise : « IBK, doit faire appel à ses
prédécesseurs, à savoir Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou
Toumani Touré et Dioncounda Traoré. Ils ont de l’expérience, ils peuvent
l’aider à sortir le Mali du gouffre », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter
qu’ « il peut aussi faire appel aux anciens premiers ministres tels que
Soumana Sacko, Younoussi Touré, Mohamed Ag Hamani, Modibo Keita, qui ont
de l’expériences et qui ont à une époque de notre histoire fait leurs
preuves dans la gestion des crises que le Mali a connues.
Enfin, le député conclu en précisant en ces termes : «Notre
devoir consiste à aider le parti majoritaire, dans la gestion du pays,
et la motion de censure rentrait dans ce cadre. Il faut que le peuple
sache que nous ne sommes pas des apatrides en nous opposant à certaines
décisions du gouvernement. Nous sommes des enfants de ce pays au même
titre que les autres et nous ne pouvons permettre que le Mali qui est
notre bien commun, aille en péril sans intervenir ».
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