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mardi 1 juillet 2014

Joie et reconnaissance des orpailleurs


Le Syndicat  national des orpailleurs artisanaux  et  traditionnels  du Burkina (SY.N.OR.AR.TRA .B) s’est dit satisfait de la signature d’un protocole tripartite à l’occasion d’un meeting organisé, jeudi  26  juin 2014 à Ouagadougou, pour informer ses militants.

Le meeting du Syndicat  national des orpailleurs artisanaux  et  traditionnels  du Burkina (SY.N.OR.AR.TRA .B) visait à  informer les militants des récentes activités du syndicat et remercier les autorités pour leur soutien au secteur. « La principale information que nous entendons partager avec nos militants, est relative à la signature le 17 juin 2014, d’un protocole d’accord entre, d’une part,  le syndicat, la coopérative nationale des petits exploitants miniers et, d’autre part, la direction générale des mines et de la géologie de notre pays, pour une meilleure gestion de la question des rejets », a déclaré le président du SY.N.OR.AR.TRA .B, Mahamoudou Rabo. Selon le Secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), Paul Kaboré, cette signature est d’un grand intérêt, parce que la question des rejets est au centre de multiples tensions et conflits entre les orpailleurs et les détenteurs d’autorisation d’exploitation. En effet, le président du SY.N.OR.AR.TRA .B a indiqué qu’une rencontre de concertation entre les représentants de l’administration des mines et les représentants des artisans miniers s’est tenue,  le lundi 28 avril 2014. Cette rencontre fait suite à celles du 9 janvier et du jeudi 24 avril 2014. Toutes ces rencontres ont regroupé l’administration des mines et des représentations de détenteurs d'Autorisations d'exploitation artisanale (AEA), de comptoir d’achat et de vente de l’or et du Syndicat  national des orpailleurs artisanaux  et  traditionnels  du Burkina (SY.N.OR.AR.TRA .B).
La rencontre du 28 avril 2014 a permis aux acteurs de trouver un accord sur la gestion des rejets de minerais appartenant aux orpailleurs  des sites qui font l'objet d’autorisations d’exploitation artisanale semi-mécanisée.
En effet, à l’issue des concertations, il a été convenu que les rejets ont été définis comme «les résidus issus du traitement par gravimétrie manuelle des minerais aurifères », que ces rejets, tels que définis, sont vendus aux détenteurs d’autorisation d’exploitation artisanale du site sur lequel le minerai a été produit. Il est également ressorti que l’achat et la vente des rejets se font par marchandage entre le détenteur de l’AEA et le propriétaire des rejets (orpailleur, propriétaire du hangar de traitement ou la femme ayant traité le minerai aurifère), que les détenteurs d’AEA, ayant acheté les rejets sont tenus de les revendre aux détenteurs de permis d’exploitation semi-mécanisée. 
Mahamoudou Rabo a rappelé que l’objectif du syndicat n’est ni de contester les droits des détenteurs d’autorisation d’exploitation ni d’encourager le désordre sur les sites d’orpaillage. « Bien au contraire, ce que le syndicat souhaite et attend des sociétés détentrices d’autorisation d’exploitation, c’est l’acceptation d’une meilleure organisation sur les sites d’orpaillage, afin que chacun puisse bénéficier des richesses de notre sous-sol dans un cadre légal et sain», a-t-il laissé entendre.
Il a par ailleurs exprimé sa reconnaissance à tous les acteurs qui ont permis la signature du protocole d’accord relatif à la gestion des rejets de minerais produits par les orpailleurs sur les sites. 

Wamini Micheline OUEDRAOGO
Raïcha SAGNON 
(Stagiaire)

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