Mardi, 01 Juillet 2014 17:09 |
Le taux de croissance de plus 6% fièrement affiché par les politiques de la mouvance présidentielle ne reflète pas la santé de fer de notre économie nationale si l’on’ se réfè aux inquiétudes des institutions internationales comme laBanque Africaine de Développement, le Fond Monétaire internationalet la Banque Mondialequi s’interrogent sur notre dépendance extérieure sur la « la quasi-totalité de (notre) consommation » (voir article : « la santé financière de la Mauritanieinquiète les Institutions Internationales » in Cridem du 29 juin 2014.
La famine est à notre porte même si la menace de cette urgence absolue et qui inquiète au plus haut niveau les institutions financières internationales, ne semble être suivie d’effet chez nous. Dommage. Malgré des ressources minière, énergétique et halieutique importantes, la Mauritanie ne tire profit de cette manne parce dépendant dans une large mesure de la demande des principaux marchés d’exportation. C’est ainsi que tous les ménages de ce pays de moins de trois millions d’habitants, consacrent une part importante de leur revenu à l’alimentation ou à réduire tout simplement leur consommation alimentaire et cette tendance ne va pas se renverser de si tôt. Nos exportations devraient pourtant nous permettre de survivre mieux, d’être au même standing que les pays du golfe qui pourtant n’ont que leur or noir, pourtant notre économie a du mal à se développer et à se formaliser du fait que la plupart de ses activités se fond en dehors d’un cadre réglementaire et fiscal légal. La Mauritanie, de part sa dépendance alimentaire extérieure, vit dans une spirale aussi fragile qu’une pile d’œufs avec un pouvoir économique situé hors de son état du fait de l’absence d’une plus-value sur des secteurs aussi stratégiques que le fer, le poisson et l’or que dire du tourisme. Comme si la nationalisation n’est pas accompagnée d’une mise à niveau pour un commerce équitable d’accord partie. Tout pour les autres, rien pour le fournisseur étatique qui ne lie pas son indépendance énergétique à sa sécurité alimentaire. Avec une facture lourde en devises pour l’achat de denrées de premières nécessité hors de portée des prix, la Mauritanie peut pourtant vivre en valorisant la vallée du fleuve et accepter de consommer local. Il faudrait bien sûr que pour cela, qu’elle donne des indications claires et optionnelles pour éviter de voir « surgir… une crise sans précédent à court terme». Cette menace sur la sécurité alimentaire ne concernerait pas seulement laMauritanie, mais plusieurs pays du sahel. Nous y reviendrons. ADN
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mardi 1 juillet 2014
Economie : Famine en Mauritanie, la menace d'une urgence absolue
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