Depuis Dori où il préside les assises nationales sur le pôle de
croissance du Sahel, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao s’est
entretenu avec la presse relativement au crash survenu ce jour, du vol
Air Algérie.
« Je voudrais vous donner une information capitale, parce qu’elle
vient juste de me parvenir. C’est un hélicoptère burkinabè qui vient de
repérer les épaves de l’avion. Je n’ai pas plus de précisions.
Je voudrais dire que dès que nous avons eu la mauvaise nouvelle la
nuit. Dès que le Chef de l’Etat en a été informé, immédiatement, il a
instruit le gouvernement et les forces aériennes, chacun en ce qui le
concerne, de tout faire, pour nous le gouvernement d’avoir les données
et de s’occuper des familles des victimes, aux forces armées aériennes
de contribuer à leur manière à rechercher les épaves de cet avion.
Depuis ce matin, nous sommes restés en contact direct, le Chef de l’Etat
et moi-même, ainsi que les membres du gouvernement. Nous avons
immédiatement mis en place une cellule de crise à l’aéroport, et puis
nous avons créé un centre de soutien aux familles, également à
l’aéroport.
Des ministres sont allés rendre visite à ces familles, le ministre de
l’Administration territoriale et de la sécurité, le ministre de la
santé, le ministre des infrastructures, des transports et du
désenclavement, le ministre de la communication.
Nous avons également renforcé le soutien aux familles des victimes
par un soutien psychologique. Ensuite, nous avons continué nos contacts
avec les différents pays pour avoir des informations sur cette grande
tragédie qui nous touche au plus près ; parce que vous savez que dans
l’avion, il y a précisément 28 burkinabè qui ont péri.
Je voudrais donc, à cet instant, au nom du Chef de l’Etat, au nom de
l’ensemble du gouvernement et du peuple burkinabè, adresser à toutes les
familles des victimes de cet avion, en particulier bien sûr les
familles burkinabè, toutes nos condoléances les plus attristées.
Et je demande que tous les Burkinabè aient une pensée spéciale pour
toutes ces familles. Je souhaite que nous ne polémiquions pas
inutilement sur cette situation, que nous pensions plutôt au drame que
vivent les familles. C’est ça qui est le plus important pour nous.
Nous allons continuer, maintenant que l’avion a été repéré. Le
Burkina Faso, je tiens à le dire, va participer à toute mission
d’enquête qui sera mise en place sur les circonstances de disparition de
cet avion. Egalement, nous allons dépêcher sur place, des équipes pour
contribuer à retrouver les corps de nos compatriotes, et nous prendrons
toutes les dispositions pour les faire rapatrier au Burkina Faso ».
Propos transcrits par Fulbert Paré
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire