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lundi 28 juillet 2014

Centrafrique :les dessous des travaux du forum de Brazzaville

Annoncé quelques semaines avant comme la chance d’aboutir à une paix négociée, le « Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique » en Centrafrique a accouché d’une souris dont l’accord signé in extremis le mercredi 23 juillet 2014 n’aurait été possible que sur distribution, par le médiateur autoproclamé, des pétrodollars à chacune des parties en conflit.
D’après nos sources, le dictateur congolais qui avait tenu à faire de ce forum une grande réussite, aurait été dans l’embarras de constater que plusieurs poids lourds des parties en conflit n’avaient pas effectué le déplacement de Brazzaville, ce malgré tous les efforts de cooptation et de corruption consentis plusieurs jours avant.
Ayant compris que le report de ce forum aurait été un grand désastre politique pour lui, le médiateur autoproclamé a finalement décidé de lancer le lundi 21 juillet 2014, l’ouverture des travaux de ce fameux forum. Travaux ayant suspendu leur séance dès l’ouverture et marqués par l’absence des représentants de la Séleka des deux principaux ateliers de négociations dont, celui sur la cessation des hostilités et celui sur le désarmement des groupes armés.
Devant cet échec cuisant, le milliardaire congolais en pétrodollars, très irrité, aurait décidé de faire usage de sa machine à sous. Il aurait donc décidé de faire déplacer « neuf chefs militaires de la rébellion Séleka » tout en repoussant de « six heures », la cérémonie de clôture prévue le mercredi matin 23 juillet 2014. Le temps de permettre aux neufs chefs militaires d’arriver à Brazzaville et de signer le fameux accord.
D’après nos sources, Denis Sassou Nguesso, en froid total avec le Tchadien Idris Deby sur ce conflit centrafricain, se serait lui-même mis à la manœuvre pour composer le numéro de téléphone du reconduit chef de la Séleka, Michel Djotodia, à qui il a clairement signifié sa déception et sa colère de se voir être tourné dans la farine, malgré tous les soutiens financiers qu’il mettrait à sa disposition.
Michel Djotodia dans la stratégie de mettre la barre haut afin de gagner le gros lot de cette loterie à sous du général d’armées milliardaire, aurait demandé à ces chefs militaires d’effectuer le déplacement de Brazzaville afin de signer « sans condition et sans chercher à en lire le contenu», l’accord de cessez-le-feu. Le plus important pour Michel Djotodia et d’autres parties en conflit c’est « la réception du pactole qui tombe gratuitement du ciel bleu congolais », et pour le médiateur autoproclamé « la signature d’un accord fragile sans base et dont le respect pose déjà problème ».
Donc en clair, aucune négociation n’a jamais eu lieu entre les parties en conflit qui auraient chacune reçu son pactole en quelques jours de voyage aux frais du dictateur gentil congolais, juste pour avoir signé sans engagement, un faux accord.
Une vraie escroquerie et une vraie injure au peuple centrafricain meurtri chaque jour. Mais aussi une insulte au peuple congolais qui souffre tant.
Au-delà de toute cette escroquerie, le Noyau politique du MCCD se pose ces questions :
1-Jusqu’à combien le dictateur congolais est prêt à dépenser pour se doter un costume de médiateur international?
2- Denis Sassou Nguesso pense-t-il que la stratégie de cooptation et de corruption dont son défunt gendre El Hadj Omar Bongo avait fait usage pour émietter la résistance congolaise contre sa dictature, réussira-t-elle pour imposer une paix fragile sur un conflit dont il est l’un des concepteurs ?
3- Pourquoi cet homme qui semble conseiller « le dialogue » aux belligérants étrangers, se mue-t-il en utilisant la force, la peur et la terreur contre tous ceux de ses compatriotes qui lui demandent de partir et permettre l’alternance démocratique chez lui ?
Une chose est vraie, aucun dictateur n’a réussi à soumettre indéfiniment un peuple à la servitude et à s’imposer indéfiniment à ce peuple. Et aucun médiateur international n’a réussi à imposer la paix par corruption et cooptation.
Denis Sassou Nguesso sera vaincu par notre peuple, et toutes ses médiations seront reconnues comme de simples escroqueries d’un dictateur aux abois et en quête d’une reconnaissance.
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, a plaidé vendredi, pour l'instauration d'un système de bancarisation dynamique adapté aux réalités de l'économie africaine, a-t-on constaté sur place.
‘’Je plaide pour l'instauration d'un système de bancarisation dynamique et adapté aux réalités de l'économie africaine’’, a déclaré le président du Congo, à l'ouverture de la 3ème édition du Forum 'Forbes Africa' 2014 à Brazzaville, en présence des présidents nigérien, Mahamadou Issoufou et guinéen, Alpha Condé, du Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo, et de l'ancien président français, Nicolas Sarkozy.
Sassou Nguesso, qui a dénoncé le faible taux de bancarisation en Afrique, a précisé que celui-ci est de 'moins de 10 pour cent sur le continent. Ce taux est considéré comme le plus faible au monde'.
Pour lui, 'les banques africaines doivent cesser d'être de simples collecteurs des dépôts pour devenir de vrais intermédiaires financiers'.
‘’Les freins à la bancarisation en Afrique sont le déficit de confiance entre banquiers et usagers, la complexité des démarches, le déficit d'innovation, le poids des traditions et la lourdeur ou l'inadéquation des législations’’, a dit le Président congolais
‘’ Le manque de confiance des usagers envers les banques et autres institutions financières est l'une des causes principales à la sous-bancarisation en Afrique, a indiqué le Président nigérien.
Le 3ème Forum de Forbes Afrique 2014 est placé sous le thème : ‘’Les défis de la bancarisation : le modèle africain’’. En plaçant la bancarisation au cœur de son programme avec la participation des volontés politiques et privées autour de ce sujet, le forum ‘’Forbes Africa’’poursuit son ambition de contribuer à construire les conditions de la confiance et de l’innovation pour accélérer l’émergence de l’Afrique.
Ce forum, conçue comme plate-forme d’échanges libres et concrets, vise à réunir les décideurs économiques et politiques du monde entier ayant un intérêt en commun pour l’Afrique et son développement économique et social.
- See more at: http://fr.africatime.com/congo/articles/le-congo-plaide-pour-linstauration-dun-systeme-de-bancarisation-dynamique#sthash.O9bQDmnG.dpuf
Les autorités centrafricaines et la médiation internationale le répètent : l'accord trouvé à Brazzaville mercredi 23 juillet n'est qu'une première étape. La cessation des hostilités est un préalable indispensable au déroulement du reste du processus qui doit ramener la paix et permettre la tenue des élections, l'an prochain.
Dans l'accord signé mercredi 23 juillet (dont une copie a été mise en ligne par la mission des Nations unies en Centrafrique - ici, en pdf) par des représentants des anti-balaka et de la Seleka, les deux parties s'engagent à ne plus commettre un certain nombre de crimes : exécutions sommaires, torture ou encore incendie de villages. Elles s'engagent aussi à cantonner leurs hommes dans un délai raisonnable.
La première étape sera donc la mise en application de cet accord. Dans les prochains jours, selon le Premier ministre André Nzapayéké, le recensement et le cantonnement des combattants doivent se mettre en place un peu partout dans le pays.
Ensuite il faudra discuter des conditions du programme de désarmement démobilisation et réinsertion (DDR). Concernant les 2 600 combattants de la Seleka déjà cantonnés à Bangui, leur réinsertion pourra commencer. Les autorités de transition, avec les Nations unies, envisagent de les conduire dans les régions de leur choix.
Consultations
Sur le plan politique, le remaniement annoncé début mai puis reporté à l'après-Brazzaville devrait intervenir dans les tout prochains jours. Mais la prochaine étape du processus de réconciliation, ce sont ces fameuses consultations qui doivent se tenir dans les 16 préfectures du pays.
Les populations de provinces poseront leurs doléances et choisiront des représentants. Là encore les autorités de transitions veulent aller vite. Une fois ces consultations terminées, à partir de la mi-octobre, débutera à Bangui le Forum de réconciliation et de reconstruction nationales. Sorte d'Etat généraux inclusifs, rassemblant des représentants de groupes armés, des partis, du gouvernement du Conseil national de transition (CNT), de la société civile, et des leaders traditionnels ou religieux.
Objectif : permettre aux élections de se tenir dans un climat de sérénité l'an prochain, mais surtout asseoir durablement la paix, dans un pays ruiné par les crises à répétition.
Congo-Brazzaville
Changement de la constitution - Les transporteurs en commun se prononcent
À l'instar d'autres citoyens congolais qui se sont prononcés sur le changement ou non de la Constitution … Voir Plus »
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, a plaidé vendredi, pour l'instauration d'un système de bancarisation dynamique adapté aux réalités de l'économie africaine, a-t-on constaté sur place.
‘’Je plaide pour l'instauration d'un système de bancarisation dynamique et adapté aux réalités de l'économie africaine’’, a déclaré le président du Congo, à l'ouverture de la 3ème édition du Forum 'Forbes Africa' 2014 à Brazzaville, en présence des présidents nigérien, Mahamadou Issoufou et guinéen, Alpha Condé, du Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo, et de l'ancien président français, Nicolas Sarkozy.
Sassou Nguesso, qui a dénoncé le faible taux de bancarisation en Afrique, a précisé que celui-ci est de 'moins de 10 pour cent sur le continent. Ce taux est considéré comme le plus faible au monde'.
Pour lui, 'les banques africaines doivent cesser d'être de simples collecteurs des dépôts pour devenir de vrais intermédiaires financiers'.
‘’Les freins à la bancarisation en Afrique sont le déficit de confiance entre banquiers et usagers, la complexité des démarches, le déficit d'innovation, le poids des traditions et la lourdeur ou l'inadéquation des législations’’, a dit le Président congolais
‘’ Le manque de confiance des usagers envers les banques et autres institutions financières est l'une des causes principales à la sous-bancarisation en Afrique, a indiqué le Président nigérien.
Le 3ème Forum de Forbes Afrique 2014 est placé sous le thème : ‘’Les défis de la bancarisation : le modèle africain’’. En plaçant la bancarisation au cœur de son programme avec la participation des volontés politiques et privées autour de ce sujet, le forum ‘’Forbes Africa’’poursuit son ambition de contribuer à construire les conditions de la confiance et de l’innovation pour accélérer l’émergence de l’Afrique.
Ce forum, conçue comme plate-forme d’échanges libres et concrets, vise à réunir les décideurs économiques et politiques du monde entier ayant un intérêt en commun pour l’Afrique et son développement économique et social.
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