Le président de la BDEAC, Michaël Adandé
Le capital de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) va augmenter à 1.200 milliards de F CFA contre 250 milliards de FCFA, selon un communiqué de cette institution financière publié à Brazzaville à l’issue d'une session extraordinaire.
Cette somme, dont une partie est disponible et l’autre soumise à l'apport des partenaires, permettra à la banque d’appuyer les projets de développement des Etats membres. Ceux-ci sont liés à l’agro-alimentaire, à la transformation du bois, ainsi qu’à la réalisation des études destinées à la restructuration des filières porcine et avicole.
‘’Les besoins sont énormes, il faut devoir les couvrir en terme de financement en vue d’accompagner les Etats dans leurs efforts de développement’’, a déclaré le président de la BDEAC, Michaël Adandé.
Sur la situation de la Centrafrique, M. Adandé a rassuré de la disponibilité de la banque à participer à la reconstruction de ce pays en conflit, un conflit au départ politique et actuellement religieux.
‘’La Banque n’attend pas. Récemment nous avons signé des conventions pour des projets en République centrafricaine (RCA), grâce à un accompagnement de la France. Nous avons également lancé des études dans les secteurs qui sont prioritaires à la banque, notamment l’énergie, les routes et le chemin de fer’’, a-t-il précisé.
Validant les comptes de l’exercice, le président de l’Assemblée générale, Christophe Akagba Mba, a salué le travail abattu par la banque en vue de la mise en œuvre du plan stratégique 2013-2017. Car, initialement prévu pour 150 milliards de FCFA, le volume des engagements a été porté à plus de 167 milliards de FCFA.
La BDEAC regroupe six pays: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
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