Les chefs d'États et de gouvernements de l'Union africaine, réunis lors de la vingt-deuxième session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine le 31 janvier 2014, à Nairobi ont dégagé une approche participative qui a conduit à la formulation de la Position commune sur le programme de développement pour l'après-2015 et a décidé de faire intervenir, dorénavant, les parties prenantes à tous les niveaux et surtout les organisations de la société civile (OSC), dont les associations des femmes et de jeunes.
Cette approche permettra à l'avenir de remédier à l'absence de consultation qui a caractérisé la préparation et la formulation initiales des objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD). Nous souhaitons en tant que société civile mauritanienne, surtout les ONGs nationales, que les partenaires au développement tiendront compte de la position commune pour mettre en exergue l'implication à tous les niveaux. Et ce, au niveau de la formulation des actions et projets, de leur exécution et de leur suivi.
En effet, le programme de développement pour l'après-2015 offre l'opportunité aux OSC de dégager les priorités pour faire face aux défis croissants et de participer activement à l'exécution des objectifs du Millénaire et surtout les problèmes émergents : étudier et concevoir des stratégies visant à lutter contre les principaux problèmes récurrents dans le domaine du développement durable et de la lutte contre dégradation des sols, les catastrophes naturelles (sécheresse, inondations), la perte de biodiversité, la gestion des déchets et des produits chimiques, l'érosion côtière, la pollution, etc.
Aussi, le programme de développement réaffirme-t-il les principes de la Déclaration de Rio, ainsi que les protocoles de Kyoto notamment le droit au développement et à l'équité à travers la responsabilité mutuelle et partagée.
Ce qui exige l'instauration d'un espace de développement socio économique adapté à la participation inclusive de toutes les parties prenantes : Etat, partenaires au développement et société civile sur la base de la confiance, de la transparence, de l'équité.
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