Les négociations avec le pouvoir ayant tourné court, l'opposition décide de boycotter la présidentielle du 21 juin. Et ouvre la voie à la réélection du chef de l'État sortant.
"Nous n'irons pas à cette élection, à moins que ne soit fixé un nouveau calendrier consensuel." Cadre du Rassemblement pour la démocratie et l'unité (RDU), un parti membre du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, opposition radicale), Idoumou Ould Mohamed Lemine résume en quelques mots l'impasse dans laquelle se trouve la classe politique mauritanienne à un mois de la présidentielle. À peine entamé - en avril -, le très attendu "dialogue politique" entre le gouvernement, l'opposition radicale et l'opposition modérée, censé déboucher sur une feuille de route permettant de garantir une élection transparente et "inclusive", a en effet tourné court.
Affiches électorales sur les murs d'un commerce, à Boutilimit, à 150 km au sud de Nouakchott. © Rebecca Blackwell/AP/Sipa
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