A l’image d’un train arrêté par le signal d’alarme, une personne qui tire la sonnette d’alarme cherche à attirer l’attention sur un danger potentiel. Il en va de cette initiative des organisations de la Société Civile partenaires du Programme Démocratie, Droits Humains et Genre qui ont mis en place un mécanisme de prévention et d’alerte proactif pour garantir la consolidation démocratique, en anticiper les risques éventuels et les mitiger le cas échéant.
Dans toutes les démocraties établies, le recours à la force, à la violence pour faire prévaloir son point de vue est proscrit. Mieux, la démocratie comporte des vertus pacificatrices en ce sens qu’elle organise le recours à des procédures institutionnalisées de régulation de la compétition politique, de règlement des conflits et d’imputabilité politique.
Toutefois, l’actualité politique courante nous interpelle tous en ce sens que des relents de violence, d’intolérance et de démonstrations de rapports de force resurgissent. Qu’elle soit physique, morale, intellectuelle, psychologique ou sociologique, son exacerbation est conflictogène et ses conséquences d’une imprévisibilité avérée, comme en témoignent malheureusement des expériences antérieures dans notre pays ou plus récemment encore dans notre voisinage immédiat.
En effet, des signaux d’alerte ne doivent pas être ignorés au regard entre autres, des fais ci-après :
Des cas d’obstruction à la liberté d’association, d’expression et de dialogue démocratique notamment avec l’interruption de la conférence publique organisée par le FOCAL et le CGD à Ouahigouya. La force de l’argument doit prévaloir sur l’argument de la force ;
L’assassinat du juge constitutionnel dans des circonstances non encore élucidées au sujet duquel la procédure judiciaire doit prévaloir sur toute instrumentalisation ou récupération politicienne ;
Les cas de spéculations ou de conflits fonciers en milieux urbain et rural ;
Les cas de disputes inter communautaires ou d’intolérance religieuse ;
La prolifération et la circulation des armes légères dans un contexte d’instabilité régionale qui requiert la participation citoyenne en appoint aux forces de police républicaine seules habilitées à l’usage de la violence symbolique.
Le mécanisme d’alerte attire l’attention de l’ensemble des acteurs sur l’impérieuse nécessité de préserver la paix, les valeurs et principes républicains. Il est indispensable d’agir et de ne pas subir le gonflement des vagues, mais d’en saisir pro activement l’opportunité pour donner aux populations les moyens de vivre un avenir véritablement meilleur et leur garantir un Etat de droit démocratique, soumis au droit qu’il a lui-même secrété.
Si le débat politique mû par les élans de conservation du pouvoir, de recherche de l’alternance et de proposition d’alternative a pour vocation de secréter un environnement dans lequel les populations vivent avec dignité, les modes d’expression citoyenne de contestation et d’influence des politiques publiques devraient être privilégiés. Il y va d’une communauté de destins et de l’aspiration à un mieux vivre qui n’a de sens que dans la collectivité.
Les libertés publiques doivent être garanties pour permettre à chaque citoyen de jouir des espaces démocratiques consacrés de même que chacun doit rester comptable de notre coresponsabilité dans ce virage démocratique amorcé par notre pays dans la perspective des élections de Novembre 2015.
La société démocratique burkinabè, qu’elle le soit par convenance ou conviction, a des ressorts solides et reste déterminée à préserver « le pire des systèmes à l’exception des autres », la démocratie.
Le Président Compaoré ne déclarait-il pas il y a déjà 20 ans : « Notre démocratie est encore jeune, mais nous avons la conviction politique nette et claire qu’elle est une voie irréversible » ?.
Les Organisations membres du Mécanisme d’alerte invitent donc l’ensemble des acteurs, malgré la crise de confiance, :
à privilégier les vertus du dialogue social, seule panacée structurante au détriment de la violence politique circonstanciée ;
à exercer leurs libertés publiques dans le cadre des lois républicaines car l’enjeu (ce qui est en jeu), c’est le développement démocratique qui passe par le respect de ses propres règles ;
à privilégier l’intérêt général qui transcende la somme des intérêts individuels.
Notre sonnette d’alarme ne vise pas à arrêter le « train démocratique » mais à en catalyser la cadence pour notre rêve commun : Un Etat de droit dans lequel chaque citoyen vit dans la dignité à l’abri de la violence et de la pauvreté.
Organisations membres :
1. ADEP
2. AMR
3. CEJ-UJAB
4. CNP-NZ
5. GERDDES
6. MBDC
7. MBDHP
8. RAPPED
9. REN-LAC
10. TON
Dans toutes les démocraties établies, le recours à la force, à la violence pour faire prévaloir son point de vue est proscrit. Mieux, la démocratie comporte des vertus pacificatrices en ce sens qu’elle organise le recours à des procédures institutionnalisées de régulation de la compétition politique, de règlement des conflits et d’imputabilité politique.
Toutefois, l’actualité politique courante nous interpelle tous en ce sens que des relents de violence, d’intolérance et de démonstrations de rapports de force resurgissent. Qu’elle soit physique, morale, intellectuelle, psychologique ou sociologique, son exacerbation est conflictogène et ses conséquences d’une imprévisibilité avérée, comme en témoignent malheureusement des expériences antérieures dans notre pays ou plus récemment encore dans notre voisinage immédiat.
En effet, des signaux d’alerte ne doivent pas être ignorés au regard entre autres, des fais ci-après :
Des cas d’obstruction à la liberté d’association, d’expression et de dialogue démocratique notamment avec l’interruption de la conférence publique organisée par le FOCAL et le CGD à Ouahigouya. La force de l’argument doit prévaloir sur l’argument de la force ;
L’assassinat du juge constitutionnel dans des circonstances non encore élucidées au sujet duquel la procédure judiciaire doit prévaloir sur toute instrumentalisation ou récupération politicienne ;
Les cas de spéculations ou de conflits fonciers en milieux urbain et rural ;
Les cas de disputes inter communautaires ou d’intolérance religieuse ;
La prolifération et la circulation des armes légères dans un contexte d’instabilité régionale qui requiert la participation citoyenne en appoint aux forces de police républicaine seules habilitées à l’usage de la violence symbolique.
Le mécanisme d’alerte attire l’attention de l’ensemble des acteurs sur l’impérieuse nécessité de préserver la paix, les valeurs et principes républicains. Il est indispensable d’agir et de ne pas subir le gonflement des vagues, mais d’en saisir pro activement l’opportunité pour donner aux populations les moyens de vivre un avenir véritablement meilleur et leur garantir un Etat de droit démocratique, soumis au droit qu’il a lui-même secrété.
Si le débat politique mû par les élans de conservation du pouvoir, de recherche de l’alternance et de proposition d’alternative a pour vocation de secréter un environnement dans lequel les populations vivent avec dignité, les modes d’expression citoyenne de contestation et d’influence des politiques publiques devraient être privilégiés. Il y va d’une communauté de destins et de l’aspiration à un mieux vivre qui n’a de sens que dans la collectivité.
Les libertés publiques doivent être garanties pour permettre à chaque citoyen de jouir des espaces démocratiques consacrés de même que chacun doit rester comptable de notre coresponsabilité dans ce virage démocratique amorcé par notre pays dans la perspective des élections de Novembre 2015.
La société démocratique burkinabè, qu’elle le soit par convenance ou conviction, a des ressorts solides et reste déterminée à préserver « le pire des systèmes à l’exception des autres », la démocratie.
Le Président Compaoré ne déclarait-il pas il y a déjà 20 ans : « Notre démocratie est encore jeune, mais nous avons la conviction politique nette et claire qu’elle est une voie irréversible » ?.
Les Organisations membres du Mécanisme d’alerte invitent donc l’ensemble des acteurs, malgré la crise de confiance, :
à privilégier les vertus du dialogue social, seule panacée structurante au détriment de la violence politique circonstanciée ;
à exercer leurs libertés publiques dans le cadre des lois républicaines car l’enjeu (ce qui est en jeu), c’est le développement démocratique qui passe par le respect de ses propres règles ;
à privilégier l’intérêt général qui transcende la somme des intérêts individuels.
Notre sonnette d’alarme ne vise pas à arrêter le « train démocratique » mais à en catalyser la cadence pour notre rêve commun : Un Etat de droit dans lequel chaque citoyen vit dans la dignité à l’abri de la violence et de la pauvreté.
Organisations membres :
1. ADEP
2. AMR
3. CEJ-UJAB
4. CNP-NZ
5. GERDDES
6. MBDC
7. MBDHP
8. RAPPED
9. REN-LAC
10. TON
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